Le dernier temps
de Jean K. Saintfort

critiqué par Janikay, le 21 mars 2021
( - 57 ans)


La note:  étoiles
un récit hors norme
Un récit hors norme, à la fois roman, conte, poésie... À force d’exercices de méditation et autres, les Errants, peuple non-violent, acquièrent de nouveaux pouvoirs. Mais ce peuple étrange dérange car il revient sur une terre où se trouve un minerai rare. Les intérêts économiques des grandes puissances n’ont aucune envie de se laisser déposséder.
C’est aussi une romance d’une tendresse, d’une tolérance et d’une pureté que l’on croise rarement. L’amour naissant entre Joar, anthropologue envoyé pour les étudier et Phéelle, jeune femme aux qualités particulières, est un petit bijou de sensibilité.
L’écriture est d’une délicatesse, d’une poésie et d’une fluidité tout à fait étonnantes. On touche à des sujets inattendus : la recherche anthropologique, la musique des sphères, l’intuition, la respiration…
Peut-être parce qu’ils sont non-violents, les Errants rencontrent beaucoup de violence. C’est un roman qui pose, dans notre époque troublée, de vraies questions.
Que dire : j’ai eu l’impression de renouer avec les grandes sagas de l’époque d’Asimov avec Fondation, de Franck Herbert avec Dune. Un auteur à découvrir.
Le Dernier Temps 10 étoiles

Le Dernier Temps livre une grande sensibilité, se jouant de la ligne du temps, des relations humaines qui restent humaines, de l'espérance dans la déshumanisation, de l'amitié, de la persévérance au delà des apparences, du bonheur dans les épreuves...ce roman est un cadeau éveillé et enchanté !

Sophie Vlx - - 58 ans - 26 août 2022


Délicieusement surprenant ! 9 étoiles

Je viens de terminer une belle découverte « Le dernier temps » de Jean K Saintfort.
Un roman profond, où la spiritualité et la science-fiction se mélangent agréablement. La belle écriture et l’intelligence de l’auteur m’ont conquis, je vais assurément lire ses autres œuvres.
Dans celle-ci, je me suis attachée rapidement au personnage principal, Joar, un anthropologue envoyé par la Confédération sur la planète Fergiss pour étudier un peuple descendant des terriens. L’homme mène sa mission avec sérieux, honnêteté et compétence, alors qu’il est inconscient des vraies raisons de sa présence. Je vous laisse le plaisir de les découvrir.
Au fil de la lecture, on assiste à la naissance des nouveaux sentiments de Joar pour ce peuple, son amour, sa fidélité et ses liens d’amitié qu’il tisse avec certains d’entre eux, mais surtout ceux avec la belle Phéelle qui bouscule ses convictions.
Oui, mais dans toute cette histoire… Le dernier temps approche…
Au-delà de la science-fiction, le roman traite de sujets de l’acceptation des différences, de l’écologie, mais on assiste aussi à cette désespérante envie de l'être humain d’envahir pour industrialiser, d'aller toujours plus loin dans la quête du gain qui mène à la corruption et la trahison.
J’ai dégusté ce livre jusqu’à la moitié, ensuite, je l’ai dévoré d’un trait. Amateurs de spiritualité et de science-fiction vous serez comblé avec « Le dernier temps. » Je vous le recommande.

Mansa - - 48 ans - 21 juin 2021


Un récit palpitant qui donne à réfléchir 10 étoiles

A la fois conte philosophique, roman de SF et roman d’initiation, ce livre pose de vraies questions quant au droit à la différence et à l’avenir de notre société, thèmes magistralement explorés et portés par une écriture fluide et sensible.
Alors qu’un anthropologue est dépêché sur une planète éloignée pour y étudier un peuple appelé « les Errants », il tombe amoureux d’une jeune femme, une Errante, et se prend de passion pour son peuple et sa philosophie de vie. Il découvre ainsi une civilisation guidée par des valeurs qui vont à l’encontre de celles prônées par le gouvernement et sa course effrénée à la conquête de nouvelles planètes. Les Errants sont par essence un peuple non-violent, doté du don de télépathie et dont le quotidien est guidé par la sagesse, la paix et la spiritualité. Ils n’aspirent qu’au bonheur présent, et se montrent peu enclin au développement économique tel que le conçoivent les sociétés dites « évoluées ». Or, les planètes ne peuvent, en raison de cet intérêt économique, rester inexploitées. Se pose alors la question de l’avenir de ce petit peuple. Transformé par son amour pour la jeune errante, dévasté par la violence des Rebelles et les machinations du gouvernement, notre anthropologue devra se redéfinir en tant qu'homme et voir évoluer ses convictions, qu'elles soient professionnelles, politiques ou spirituelles.

Xelliya - - 49 ans - 29 mars 2021