Mafioso
de Ray Celestin

critiqué par Ardeo, le 7 février 2021
(Flémalle - 76 ans)


La note:  étoiles
Suite et pas fin
Celestin m’avait impressionné avec ses 2 premiers romans (toujours « méconnus » par les lecteurs de CL) et celui-ci m’a plu tout autant.

L’histoire se passe dans une autre grande ville américaine car après La Nouvelle-Orléans et Chicago, nous sommes maintenant à New-York en novembre 1947. Cela devait m’interpeller au premier chef puisque je suis né ce mois et cette année mais là n’est pas le propos du roman. La Mafia est au cœur du roman au même titre que la ville. Comme dans ses 2 romans précédents, Ray Celestin mêle ses personnages à des personnes ayant existé comme les parrains Lucky Luciano (voir le film de Francesco Rosi), Vito Genovese, Frank Costello et d’autres comme Louis Armstrong, le sénateur McCarthy ou Frank Sinatra. Ida Davis, la détective de chez Pinkerton et le patron d’un club à Manhattan, Gabriel vont être impliqués dans l’enquête sur un meurtre rituel dans un hôtel de la ville.

Tueurs en série, vaudou, jazz, gangs, boîtes de nuit, crimes, … tout un cocktail explosif qui va fonctionner à merveille car le jeune auteur britannique sait tenir son lecteur en haleine sans avoir recours à des rebondissements invraisemblables comme font souvent des auteurs de polar actuellement.
Donc encore un formidable roman de Ray Celestin. A bientôt à L.A. monsieur l’écrivain.