Les anges de l'histoire
de Frederika Abbate

critiqué par Francois Martini, le 29 janvier 2021
( - 69 ans)


La note:  étoiles
La vie d'artiste au temps du libéralisme
À partir de la vie d'un jeune homme adopté, affublé du surnom de Soledad, qu'il adoptera, Frederika Abbate entreprend de nous promener dans un monde hésitant entre le fantasque et le réalisme.

Soledad, artiste, cherche dans son imaginaire l'image d'une jeune femme, amante éternelle, muse permanente, aux quatre coins du monde. Bangkok, Saint-Pétersbourg, Paris sont du voyage. Notre héros rencontre des personnages variés, aime, les scènes de sexe sont crues, entre en confrérie mystique, se réalise comme artiste, jusqu'à une exposition new-yorquaise qui achève sa destinée initiatique.

Le roman manque de suspens, mais il se lit pour le plaisir d'une langue très classique extrêmement agréable à lire.

Deux défauts, cependant, c'est trop long, trop détaillé et, c'est sans doute une conséquence, les lignes sont trop longues par rapport à la taille des caractères, ce qui est fatigant. Quelques erreurs, aussi sautent aux yeux, comme "Je peux la modeler en plâtre, se dit-il" (p.72), "Soledad, dont la peau s'était couverte de frissons" (p. 189) …

Le roman plaira aux amateurs de contes romancés, de belle langue contemporaine et de rêve.