Metropolis
de Philip Kerr

critiqué par Pacmann, le 30 juin 2021
(Tamise - 59 ans)


La note:  étoiles
Bernie Gunther, épisode un
Un peu comme dans la saga "La guerre des étoiles", Philip Kerr évoque dans ce roman les débuts du jeune Bernie, alors qu'il commence sa carrière dans la police, fin des années 20. Pour ce qui est de l'ironie et de la répartie du personnage, on ne retrouve pas encore, ou plus, suivant qu'on suit la ligne du temps ou l'ordre dans lequel le livre a été écrit au regard des autres aventures. Certes on évoque des personnages réels, comme Fritz Lang, cinéaste et réalisateur du film éponyme au titre de ce roman, mais beaucoup moins connus que les nazis que le héros fréquentera plus tard.

Le roman vaut surtout ici par l'idée assez réaliste qu'il donne de ce que fut Berlin quelques temps avant l'arrivée au pouvoir du National Socialisme et de l'ambiance contrastée de cette ville à la fois progressiste et décadente.

Les affidés de l'auteur se retrouveront bien que demeure un risque d'être déçu par cette histoire un peu fade en comparaison avec la trilogie berlinoise et d'autres épisodes de la vie tumultueuse d'un de mes héros préférés, Bernie Gunther.
Palpitant 8 étoiles

En 1928, Bernhard Gunther travaille à la préfecture de police de Berlin. En quelques années son travail efficace lui a permis d'intégrer la Kriminalpolizei.
Bientôt, Bernhard Weiss, chef de la Kriminalpolizei, le charge d'enquêter sur le meurtre de quatre supposées prostituées.
Mais voilà que se produit une nouvelle série d'homicides : des mutilés de guerre disparaissent à leur tour. Ces anciens combattants qui mendient dans les rues de la capitale ressemblent fort à des témoins gênants : ceux d'un passé peu glorieux dont certains voudraient se débarrasser.

Ravenbac - Reims - 59 ans - 15 août 2021