Calvin et Hobbes, tome 17 : La flemme du dimanche soir
de Bill Watterson

critiqué par Koolasuchus, le 22 novembre 2020
(Laon - 35 ans)


La note:  étoiles
Un album à part
Ce dix-septième volume des péripéties de Calvin et Hobbes est très différent du reste de la série. En effet, il s'agit d'un « Best of » regroupant des strips déjà paru, avec toutefois quelques inédits, et en couleur. Même si l'on a plutôt l'habitude de voir cette série en noir et blanc, en réalité les histoires du dimanche (Calvin et Hobbes est en effet une bande dessinée paraissant originellement dans les journaux, à l'image de Snoopy ou bien Garfield), étaient plus longues et colorisées. C'est pour cette raison que dans ce tome il n'y a pas de gags de quatre cases mais uniquement des petits récits tenant sur une pleine page.

Même si ce tome tire son épingle du jeu pour son originalité, le fait que la très grande partie du contenu se retrouve déjà ailleurs ne le rend pas non plus indispensable. Certes, c'est toujours sympathique de voir Calvin et Hobbes en couleur, mais la série s’accommodant très bien du noir et blanc, c'est un petit plus sympathique sans être exceptionnel. De plus, je ne pense pas que le numéroter comme n’importe quel autre volume ait été une bonne idée car il tranche beaucoup avec le reste de la série, surtout qu'il est deux fois plus épais que les autres.

Évidemment, c'est du Calvin et Hobbes, c'est donc toujours une très bonne lecture, la sélection est assez exhaustive et couvre bien la plupart des thématiques habituelles de la série comme les bonhommes de neige, Spiff le spationaute ou bien encore les relations souvent houleuses entre Calvin et Susie. C'est, de plus, un bel album, parfait peut-être pour initier quelqu'un à la série mais , il faut le reconnaître, n'apportant pas de véritables nouveautés pour ceux qui la connaissent déjà bien.