A se tordre : Histoires chatnoiresques (1891)
de Alphonse Allais

critiqué par Catinus, le 21 octobre 2020
(Liège - 73 ans)


La note:  étoiles
On ne s'ennuie pas
Un florilège d’une bonne quarantaine de courts textes humoristiques, décalés, surréalistes avant la lettre, de cet écrivain étonnant de la Belle Epoque. Je pointerai tout particulièrement :

- Un philosophe : l’épouse de Pascal est une excellente mère de famille mais elle aime fréquente beaucoup de pères.
- Ferdinand : le canard qui ne voulait pas passer à la casserole.
- Collage : quand les deux amants ne font plus qu’un.
- Le petit cochon : une manie de faire de petits cochons en mie de pain gagne toute la bourgade.
- Cruelle énigme : un voisin à quatre voix ;
- Le médecin : quand un médecin lorgne sur l’appartement d’un de ses patients.
- Boisflambard : un bon truc pour passer les examens de médecine.
- Pas de la suite dans les idées : Ah ! la belle fille.
- Le palmier : Marie est une maîtresse adorable qui aime faire des cadeaux surréalistes.
- Le pendu bienveillant : chacun aura son bout de corde.
- Simple malentendu : pari sur la fidélité d’une jeune fille.
- Une mort bizarre : surréaliste.
- Le railleur puni : un lavement explosif.
- Le chambardoscope : un habitué des hôtels de Nice bien malin.