Joyeusetés freudiennes
de René Pommier

critiqué par Phil SMT, le 19 septembre 2020
( - 64 ans)


La note:  étoiles
L'imposture freudienne
Irrespectueux, frivole à souhait, le brillant René Pommier scanne trois textes bullshit de Sigmund Freud, le plus grand des bullshiteurs (avec Lacan selon moi), "le plus inventif, de tous les grands dingues que l'humanité a produits".
C'est hilarant, lucide, pertinent et insolent.
La critique notamment du texte freudien "Sur la prise de possession du feu" est réjouissante (pour Freud les flammes sont analytiquement des organes érectiles...). Quand Pommier s'empare de l'imposture pseudo scientifique freudienne, c'est magistral.

"Freud a l'art de renouveler radicalement les sujets dont il s'empare. Avant lui, on pensait généralement que le grand problème des hommes préhistoriques avait été de réussir à produire le feu ; grâce à lui, on a enfin compris que leur grand problème avait été de réussir à éviter de l'éteindre en urinant dessus."