Vers l’an 1300, nous découvrons tout d’abord un mystérieux cavalier luttant pour sa vie, contre un ennemi bien plus nombreux, les mercenaires du Baron Kurtz… gravement blessé lors du combat, il trouve alors par hasard refuge dans une masure au beau milieu de la forêt auprès d’une femme nommée Edwina. Celle-ci lui soigne ses blessures, il accepte alors de lui raconter son histoire…
Celle-ci commence dix-neuf ans plus tôt quand par une nuit de septembre Matthias « le sec » assoiffé de pouvoir, élimina son frère et la famille de celui-ci, sur les conseils du mystérieux et cruel Milos Shaggan, pour prendre le pouvoir.
Seul rescapé de cette tragédie, le plus jeune fils du Duc de Halsbourg, encore un bébé à l’époque, fut sauvé par sa nourrice… Abandonné dans la forêt il fut recueilli par un mystérieux ermite solitaire, Le galoup, qui vit en compagnie des loups au plus profond de la forêt…
De nombreuses années plus tard, alors qu’il est toujours recherché par le Duc et par des moines, Tristan, qui est entré en contact avec le monde des hommes, désire les rejoindre… Le galoup confie alors son fils adoptif à Abel, chef d’un terrible groupe de pillards nommés «Les égorgeurs»…
Sur un thème somme tout assez classique, et de nombreuses fois utilisé, celui d’un enfant dont le destin bascule tragiquement dès les premiers jours de son enfance… M. Yves SWOLFS réussit le pari de renouveler complètement le genre et à nous intéresser à son histoire.
Rien à redire donc sur cette BD, le scénario est, -bien que très classique sur le thème, on voit une scène et on nous raconte ce qui s’est passé avant-, très solide, très bien construit et riche en rebondissements et les dessins vraiment très réussis. Mention spéciale notamment aux magnifiques vues de la forêt, notamment de nuit, et du château du Duc et aux gros plans sur les têtes des animaux…
Rien à redire non plus sur les surprenantes couleurs de Mme. Sophie SWOLFS qui sont absolument magnifiques… notamment quand elles «se perdent» dans les tons bleus…
Une série à découvrir, lire, dévorer et suivre…
Septularisen - - - ans - 31 mars 2009 |