Journal sous la Terreur
de Zinaïda Hippius

critiqué par Anonyme11, le 19 août 2020
( - - ans)


La note:  étoiles
Un témoignage essentiel sous la Terreur Rouge Bolchevique !
Au travers de son journal personnel, Zinaïda Hippius, nous raconte l’incroyable déroulement des évènements jour après jour, depuis la guerre de 1914, et surtout depuis la révolution Russe à Petrograd de mars 1917, en passant par la monstrueuse terreur rouge bolchevique (communiste) suite au putsch de Lénine, Trotski et d’autres dont Staline du 7 novembre 1917, et jusqu’au terme de son récit en 1920.

L’auteur décrit de manière détaillée et finement analysée ses terribles constatations quotidiennes sous le règne de la terreur communiste :
– D’une part psychologique : fichage, surveillance, perquisitions et interrogatoires jours et nuits sur dénonciations, et objectif d’endoctrinement idéologique de toute la population, mensonges et propagandes, etc. ;
– D’autre part physique : rafles, arrestations arbitraires et exécutions sommaires, interrogatoires et tortures à mort, pillages, fusillades et mitraillages individuels et de masse des innocents « ennemis de classe » ou « otages », famine, déportations en camps de concentration, etc.

Un cri du coeur : de désespoir, d’horreur et d’inhumanité !

Confer également les précieux témoignages sur le thème du Totalitarisme, de :
– Alexandre Soljénitsyne (L’archipel du Goulag) ;
– Alexandre Soljénitsyne (Une journée d’Ivan Denissovitch) ;
– Jacques Rossi (Qu’elle était belle cette utopie !) ;
– Jacques Rossi (Le manuel du Goulag) ;
– Evguénia S. Guinzbourg (Le vertige Tome 1 et Le ciel de la Kolyma Tome 2) ;
– Margarete Buber-Neumann (Déportée en Sibérie Tome 1 et Déportée à Ravensbrück Tome 2) ;
– Iouri Tchirkov (C’était ainsi… Un adolescent au Goulag) ;
– Boris Chiriaev (La veilleuse des Solovki) ;
– Malay Phcar (Une enfance en enfer : Cambodge, 17 avril 1975 – 8 mars 1980) ;
– Sergueï Melgounov (La Terreur rouge en Russie : 1918 – 1924) ;
– Jean Pasqualini (Prisonnier de Mao) ;
– Kang Chol-Hwan (Les aquariums de Pyongyang : dix ans au Goulag Nord-Coréen) ;
– Aron Gabor (Le cri de la Taïga) ;
– Varlam Chalamov (Récits de la Kolyma) ;
– Lev Razgon (La vie sans lendemains) ;
– Pin Yathay (Tu vivras, mon fils) ;
– Ante Ciliga (Dix ans au pays du mensonge déconcertant) ;
– Gustaw Herling (Un monde à part) ;
– David Rousset (L’Univers concentrationnaire) ;
– Joseph Czapski (Souvenirs de Starobielsk) ;
– Barbara Skarga (Une absurde cruauté) ;
– Claire Ly (Revenue de l’enfer) ;
– Primo Levi (Si c’est un homme) ;
– Primo Levi (Les naufragés et les rescapés : quarante ans après Auschwitz) ;
– Harry Wu (LAOGAI, le goulag chinois) ;
– Shlomo Venezia (Sonderkommando : Dans l’enfer des chambres à gaz) ;
– Anastassia Lyssyvets (Raconte la vie heureuse… : Souvenirs d’une survivante de la Grande Famine en Ukraine) ;
– François Ponchaud (Cambodge année zéro) ;
– Sozerko Malsagov et Nikolaï Kisselev-Gromov (Aux origines du Goulag, récits des îles solovki : L’île de l’enfer, suivi de : Les camps de la mort en URSS) ;
– François Bizot (Le Portail) ;
– Marine Buissonnière et Sophie Delaunay (Je regrette d’être né là-bas : Corée du Nord : l’enfer et l’exil) ;
– Juliette Morillot et Dorian Malovic (Evadés de Corée du Nord : Témoignages) ;
– Barbara Demick (Vies ordinaires en Corée du Nord) ;
– Vladimir Zazoubrine (Le Tchékiste. Récit sur Elle et toujours sur Elle).