critiqué par Catinus, le 6 août 2020
(Liège - 73 ans)

La note: étoiles

Tout est bon !

Voici ce que dit l’avocat Michel Bourlet de Théo Fauconnier dans la préface de cet ouvrage : « Durant les années où je l’ai connu, soit de 1974 à 1984, quotidiennement, on ne pouvait manquer l’apercevoir sa silhouette imposante, flanquée de la belle Nicole, sa collègue de « La Meuse », arpentant les couloirs puis les salles d’audience correctionnelles pour y suivre, à la grande table réservée à la presse, les débats qu’il répercutait, à sa manière, dans « La Wallonie ».
Théo Fauconnier revient sur des affaires criminelles liégeoises qui ont eu lieu au tout début du XX è siècle. Il les romance quelque peu, tout en conservant intégrale, la véracité des actes, des situations, des personnages. C’est brillant ! il n’y a rien à jeter. Voici les différents chapitres :

- En 1904, le procès des anarchistes.
- En 1908, le procès d’Henriette, la courtisane la plus vicieuse de la Ville.
- En 1907, le procès d’un failli, assassin d’un avocat.
- En 1905, le procès d’un séducteur abominable.
- En 1904, le procès du dernier des sorciers.
- Le romantique procès des chiffonniers.
- La condition désolante de l’ouvrier mineur.
- Un procès qui atteint le sommet du macabre.
- Surprenante décision d’un jury superstitieux.