Bonjour, Persée. Bravo d'avoir pratiqué cette écriture, car c'est la seule façon de comprendre ce qu'est ce procédé. pour ma part, je le pratique en amateur, uniquement pour tester mes capacités intellectuelles à s'adapter à tellle forme poétique ou à telle autre. J'avoue que cette approche m'a permis de mieux me comprendre. Mais, au fait, simple question amicale, avez-vous lu ce recueil ? Moi, je n'ai pas lu Bashô, je l'avoue sans honte. Cette question pour tenter de comprendre le nombre d'étoiles que vous attribuez. Bien entendu, cette remarque est amicale, mais comme Thomas, j'aime comprendre... Merci d'avance pour une réponse.

Thomas Fors - Beloeil - 88 ans - 7 mai 2002

donc aussi l'esprit...
Editée sous la responsabilité de Edgard GUNZIG et de Simon DINER, la Revue de l'Université Libre de Bruxelles propose une quarantaine de textes rédigés par des physiciens et des philosophes autour du thème "le vide" considéré comme un réservoir potentiel d'univers.
La lecture de ce livre est difficile, car la compréhension demande des pré-requis en mathématique supérieure et dans les domaines cités ci-avant.
Toutefois ce livre est accessible à "un honnête homme" et il ouvre un débat très riche, nous conviant à une réflexion surprenante.
Les pistes sont plurielles et alimentées par les travaux récents de savants de renom de Belgique, de France, des USA...
Ce n'est pas pour autant que le passé soit oublié puisque, en apéritif, Pierre MARAGE nous offre une histoire du vide. Il y est question de Parménide, de Nietzche, de Pascal, de Boyle, de Descartes, etc... jusqu'à ceux-là, proches de nous.
Les réflexions philosophiques sont approfondies plus particulièrement par Michel BITBOL et par Marc RICHIR.
Il y a donc de quoi réfléchir, d'autant plus que les théories mathématiques sous-jacentes à la physique contemporaine sont présentées.
Chacun peut trouver de quoi alimenter sa réflexion...
Un chapitre particulièrement intéressant est celui écrit par Edgard GUNZIG : "Du vide à l'Univers".
Le vide serait-il un médiateur entre le Tout et le Rien ? Belle question difficile...
J'avoue modestement ne pas avoir tout compris, c'est vrai que je ne suis pas un savant ! Mais, franchement, je me suis régalé, allant de découvertes en découvertes nouvelles. On est sort plus modeste et, comme conclusion, je retiendrai l'aspect artistique de la chose : faisant référence au peintre Kandisky, je dirai avec lui que "le blanc est comme un vide qui annonce le sens, comme un silence fécond plein de promesses et de possibilité."
Je vous invite à cette lecture, au banquet des Idées...

Thomas Fors - Beloeil - 88 ans - 6 mai 2002