Liège, envers et contre tous
de Aimé Leclercq

critiqué par Catinus, le 26 juin 2020
(Liège - 73 ans)


La note:  étoiles
Encore un bon polar Liégeois
Divorcé, la cinquantaine, vivant seul dans un appartement rue des Glacis près de l’hôpital de la Citadelle à Liège, Charles renoue avec un vieil ami, Fred. Lors de leur temps de loisir, ils fréquentent volontiers les bistrots de la ville. Jusqu’au jour où un clandestin, Aymen, ingénieur irakien qui a tout perdu durant la guerre de là-bas, s’introduit dans la voiture de Charles et dans leur vie.
Encore un bon polar liégeois proposé par Noir Dessin Production.

Extraits :

- Déjà, Charles laissait sur sa droite le monument du 14 è de Ligne érigé en hommage aux soldats tombés pendant le Première Guerre Mondiale. Tel un glaive géant posé sur sa garde, il s’élançait vers le ciel, défiant Dieu et les hommes de recommencer ces abominations sanglantes. Le doigt d’honneur aux Boches, comme l’avait surnommé le Liégeois.

- Il déboucha sur la Place Saint-Lambert et son ballet incessant d’autobus. Son regard fut attiré à gauche par ces seize piliers métalliques plantés en deux tronçons parallèles sur une large esplanade et qui ne soutenait rien d’autre que le vent et l’air des Liégeois. « - Curieuse œuvre d’art , pensa-t-il, on dirait qu’on a voulu bâtir une grand immeuble et puis qu’on a changé d’avis. »