Lire Kafka, plutôt le relire depuis des années révèle des autres couches de drame qui tourmentent le genre humain. Samsa subit la transformation en vermine chez lui à côté de ses proches. Dans une troisième lecture, j’arrive à penser aux stratagèmes dans sa famille pour cacher, puis pour accepter et à la fin s’adapter a une situation traumatique qui dépasse les sens, et met à l'épreuve une unité menacée par l’impossible mais que Kafka a su rendre crédible formidablement. Dans chaque famille il y a des tragédies, des fantômes naissent partout, des secrets qui grandissent dans des placards obscurs. Tristement le jour s’impose même si ça prend plus de temps que souhaité.
Ogorodrigues - - 49 ans - 3 octobre 2020 |