L’étau barbare
de Michel Thouillot

critiqué par DYSTOP2050, le 3 juin 2020
(Paris - 73 ans)


La note:  étoiles
Un roman poignant et salutaire sur le conflit syrien !
QUATRIEME DE COUVERTURE

La Salmyrie, pays du Moyen Orient, a été léguée à un jeune Leader par son père, fondateur d’une dynastie prête à tout pour se perpétuer. La répression implacable qui y sévit depuis des décennies s’enfonce dans la plus sanguinaire inhumanité lorsque le peuple ose le défier en descendant pacifiquement dans la rue pour revendiquer liberté et démocratie. La révolution, tournant à la déroute dans l’indifférence de la communauté internationale, est alors récupérée par des extrémistes religieux qui, tout en servant de diversion démoniaque au pouvoir en place, projettent de rétablir le califat de la communauté musulmane. Le roman croise les destins d’une écrivaine activiste salmyrienne qui s’exile en France avec ses enfants, d’un grand reporter d’un quotidien parisien envoyé sur place pour couvrir les événements, et de jeunes djihadistes français qui tombent dans le piège mortifère d’un État gouverné par la seule loi islamique. Certes, le pays, les personnages et les situations de ce récit relèvent de la fiction, mais les ressemblances avec ce pays, des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne sont en rien fortuites.

Les romans précédents de Michel Thouillot interrogent des moments clés de l’empire colonial français, dans l’océan Indien, au Maroc et en Algérie. L’Étau barbare, inspiré de la brûlante actualité, est son cinquième roman.