City Hall, Tome 3
de Rémi Guérin (Scénario), Guillaume Lapeyre (Dessin)

critiqué par Koolasuchus, le 1 mai 2020
(Laon - 35 ans)


La note:  étoiles
La fin ?
Tandis que Lord Blackfowl se dévoile aux yeux de tous et fait tomber une pluie de papier, arme redoutable dans ce monde, lors de l'Exposition Universelle, Jules Verne, Arthur Conan Doyle et Amelia Earhart sont en route pour contrer ses plans. Cela va se révéler cependant plus facile à dire qu'à faire car leur ennemi peut compter sur des soutiens de poids, mais cela tombe bien car nos héros aussi. Entre combats intenses et révélations surprenantes, cette confrontation s'annonce ainsi dantesque et il n'est pas sûr que notre trio en sorte indemne !

Après un deuxième tome que j'avais trouvé en demi-teinte celui-ci relève plutôt bien le niveau. Il y a en effet pas mal d'action et une intrigue qui donne la réponse à plusieurs questions, tout en en faisant apparaître de nouvelles évidemment. Le rythme est soutenu, peut-être un peu trop d'ailleurs, les combats et et le retournements de situations s’enchaînent sans que l'on aie vraiment le temps de les assimiler, mais au moins ça bouge bien, surtout que les dessins sont, comme d'habitude, très bons, si ce n'est parfois des pages un peu trop détaillées atténuant la lisibilité. Du point de vue des personnages, j'ai également été ravi du développement de Lord Blackfowl, Jules Verne ou bien encore Harry Houdini, en contrepartie Arthur Conan Doyle est un peu délaissé, c'est dommage mais en même temps ce tome étant assez intense il aurait été difficile de mettre tout le monde sur un pied d'égalité.

Ce volume clôt ainsi la première partie de cette série avec un certain brio, le récit est rapide mais reste bien maîtrisé tandis de nombreux éléments que l'on pensait pour acquis ont été chamboulés. L'histoire est cependant loin d'être terminée, les dernières pages sont en effet forts surprenantes et il semblerait bien que les manigances de Lord Blackfowl n'étaient pour le moment qu'une simple mise en bouche.