La fille de l'Espagnole
de Karina Sainz Borgo

critiqué par Veneziano, le 22 février 2020
(Paris - 47 ans)


La note:  étoiles
Du deuil en guérilla urbaine
Adelaida vient d'enterrer sa mère, alors qu'éclate à Caracas, au Venezuela, une forme de guerre civile alimentée par les Fils de la révolution, d'où il s'ensuit une situation d'anarchie violente. Elle est dépossédée de son appartement par des révolutionnaires et se retrouve réfugiée chez sa voisine, la fille de l'Espagnole, dont elle retrouve le fils par hasard. Par la suite, pour passer inaperçue et tenter de vivre paisiblement, au moins de survivre, elle tente de passer pour une autre.
Beau et violent, ce roman bouscule, dérange ; et, de cette mare de sang continuelle, il en émane un appel à l'humanisme, dans un immense cri d'alarme. Ce livre ébranle, travaille, en faisant découvrir un contexte socio-politique où les dérives sont décrites de manière réaliste. Il fait réfléchir, et enrichit à sa manière.
Une autre horreur 5 étoiles

C’est un roman qui mérité d’être lu, un roman important même parce qu’il montre un autre pays également menacé par la dictature et des destins de personnes peu enviables. Mais, il y a trop d’atrocités -après celle que nous connaissons en ce printemps 2023- trop de choses négatives sur l’être humain et ses agissements : je n’ai pas « marché » !
L’héroïne Adelaida tente d’échapper à ce Venezuela de terreur et d’horreur mais moi-même j’ai tenté d’échapper à cette histoire. De plus, l’écriture de l’auteure ne m’a pas incité à entrer dans le récit de cette horreur. Désolé.

Ardeo - Flémalle - 77 ans - 27 mars 2023