L'escalier du diable
de Dean Koontz

critiqué par CC.RIDER, le 8 février 2020
( - 66 ans)


La note:  étoiles
Série hautement addictive !
Toujours à la recherche des responsables de l’étrange épidémie de suicides dont son mari a été victime, Jane Hawk sollicite l’aide de Sarah Holdsteck qui a fait fortune sur le marché immobilier avant de subir un divorce des plus cruels. Son ex, Simon Yegg s’est vengé de manière particulièrement déplaisante… Trois inconnus s’introduisent dans le pavillon du jeune Sanjay et s’apprêtent à lui injecter le fameux liquide contenant les funestes nano-particules quand sa jumelle, Tanuja, intervient à temps en les arrosant d’insecticide. Mais ce n’est que reculer pour mieux sauter… Les informations données par Sarah permettent à Jane de remonter jusqu’à un certain Hendrickson qui se placerait au plus haut niveau de la société secrète responsable de toute cette monstrueuse manipulation…
Suite de « Dark Web » et de « La chambre des murmures », « L’escalier du diable » est le troisième volet des aventures de Jane Hawk. On reste dans le registre du thriller, mais cette fois avec un côté nettement plus gore que dans les deux précédents. On franchit encore quelques degrés de plus dans l’horreur avec cet escalier grand guignolesque. L’affaire prend de l’ampleur à tous points de vue. Le lecteur subodore un complot d’envergure avec des retentissements insoupçonnés. Le suspens est toujours aussi présent, les rebondissements toujours aussi nombreux et le rythme de narration toujours aussi haletant. Le livre ne se lit pas, il se dévore ! Un authentique « page-turner » ! Ce diabolique Dean ne relâche jamais la pression. Et à mon avis, il doit encore en avoir sous la pédale car cet opus n’est pas du tout le dernier de la série. Il semble qu’il y en ait encore deux à venir : « The forbidden door » et « The night window », déjà parus aux Etats-Unis. À moins d’aller vite les lire dans la langue de Mark Twain, il va nous falloir attendre que « L’Archipel », l’éditeur français, veuille bien nous les traduire et nous les proposer, pour enfin découvrir le dénouement de cette saga hors norme.
Une fin décevante mais... 6 étoiles

J’ai découvert par la suite que Jane Hawk, une ex-agent du renseignement américain, est le personnage principal d’un roman précédent et que la dernière page du livre n’est que l’invite à lire le prochain roman.
Depuis le suicide étrange de son mari, elle n’a que son fils pour trouver la force de poursuivre sa lutte contre les Arcadiens qui ont infiltré toutes les strates du gouvernement, ils possèdent une arme redoutable : l’injection d’un sérum qui fait perdre aux victimes leur jugement et leur volonté et qu’ils se font manipuler à distance.
Un thriller d’une belle intensité et on arrive à un point de tension extrême lorsque le roman prend fin brutalement, ce qui me choque encore, d’où ma note sévère, même en sachant qu’il y aura une suite.

Je croyais bien en faire la critique principale, mais comme quelqu'un l'a déjà lu, je vais aller lire son appréciation avec intérêt.^^

Martell - - 61 ans - 9 février 2021