Assez court, ce livre, recueil de 5 nouvelles autobiographiques (même si, comme souvent avec Cendrars, on ne sait jamais vraiment si tout est bien réel et s'il n'y a pas un petit peu de fantasme et d'imaginaire dans tout ça) qui forme le second opus de la trilogie "Histoires Vraies" (le premier porte d'ailleurs ce titre).
Comme il est dit dans la critique principale, c'est la seconde nouvelle, "J'ai saigné", récit de l'hospitalisation de Cendrars en 1915 après sa blessure au front qui lui a fait perdre son bras droit (bras d'usage et d'écriture de l'auteur, qui plus est), qui est la "grosse viande" de "La Vie dangereuse". Un récit remarquable. Mais il ne faudrait pas passer à côté de "Febronio", récit étrange dans lequel Cendrars nous raconte la vie d'un criminel fou brésilien (qui vivra quasiment 100 ans) qu'il a rencontré en lui rendant visite en prison, avec Albert Londres.
Le reste est un petit peu anecdotique (c'est d'ailleurs le titre de la troisième nouvelle, la plus courte et... anecdotique) sans toutefois ne pas mériter la lecture. Ce volet central de la trilogie "Histoires Vraies" n'est pas le meilleur des trois, mais il reste, ma foi, très bon. Il est le seul édité chez Grasset, les deux autres sont en poche chez Folio.
Bookivore - MENUCOURT - 42 ans - 26 août 2024 |