Paul et Sylvie n'avaient qu'une fille : Bérénice, pour laquelle ils voulaient le meilleur .
Comme le lycée de l'arrondissement parisien dans lequel ils résidaient accueillait un une classe de primo-arrivants, et ne présentait pas, selon eux, toutes les garanties d'un enseignement destiné à l'élite, ils trouvèrent un subterfuge pour faire domicilier Bérénice dans le 5e arrondissement, siège du renommé Lycée Henry IV qui lui faciliterait plus tard l'accès à la classe préparatoire de Lettres supérieures .
Tout se déroula selon leurs souhaits jusqu'au jour où la pauvre Bérénice fut plaquée par son brillant petit ami, étudiant comme elle de ce prestigieux établissement .
Une « catastrophe abyssale » !!. Paul prit alors les choses en main, mais échoua lamentablement, entraînant dans sa chute épouse et fille tant aimée .
Voilà , brièvement présentée, l'intrigue de ce roman .
Il me faut maintenant parler de la manière dont Philippe P. Grimberg ( qu'il ne faut pas confondre avec son homonyme Philippe Grimbert, auteur de Un secret ), la raconte .
Il semble que le principe d'écriture de son ouvrage ait été : pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué.
Ce ne sont que phrases longues, pompeuses, boursouflées, surenchère d'hyperboles....
En voici un exemple « un évènement en apparence ordinaire, une sorte de banal mouvement de la vie, mais qui, à la manière d'une simple trémulation tellurique dans une zone sensible dite de subduction, était susceptible de se muer en un séisme dévastateur tant il portait en lui les prodromes d'un véritable cataclysme » et cela pour dire que Bérénice est tombée amoureuse !
Je dois avouer que j'ai d'abord été séduite et amusée par cette incontinente verbale, par le décalage entre la grandiloquence du style et le caractère ordinaire des situations produisant un effet comique . Mais après une centaine de pages de cette logorrhée, ce qui m'avait semblé jubilatoire est devenu bien lassant et épuisant .
Un roman « gonflé » !
Alma - - - ans - 2 décembre 2020 |