Mon ennemie Nelly
de Karine Rosso

critiqué par Pacmann, le 16 juillet 2024
(Tamise - 59 ans)


La note:  étoiles
Introspection ou envoutement ?
L’écrivaine québécoise d’origine colombienne commet un ouvrage hommage à Nelly Arcan, quoi qu’en laisse croire le titre qui semble plus répulsif qu’attractif.

Cette philosophe féministe, mais surtout nihiliste, aurait marqué son époque dans le Canada francophone.

Karine Rosso, qui se met dans la peau d’une narratrice, étudiante en littérature, ce qui renforce la conviction qu’elle a écrit un roman alibi sans aucun intérêt pour laisser passer son message.

Sous une introspection frisant l’obsession, l’autrice nous plonge dans l’œuvre de Nelly Arcan qui a apporté un regard critique sur le rôle de la femme, mais aussi une vision pas forcément positive, quand on découvre les titres de ses livres.

Cela ne donne pas nécessairement envie d'aborder l'œuvre de celle qui s’est donné la mort à l’âge de 36 ans.