Le Testament de Massoud
de Philippe Morillon

critiqué par Pierraf, le 12 décembre 2019
(Paimpol - 66 ans)


La note:  étoiles
Une amitié
4ième de couverture
9 septembre 2002. Premier anniversaire de la mort du commandant Massoud. Le général Morillon se recueille dans le mausolée de l'Afghan, dominant la vallée du Panchir : «Je jure d'aider ton fils et ton pays. »
En faisant venir Massoud en avril 2001 au Parlement européen, en lui offrant une tribune internationale, Philippe Morillon a conscience d'avoir influé sur son destin : rendu furieux par le succès de l'opération, le mollah Omar décidait de hâter l'attentat dont le Lion du Panchir ne devait pas réchapper. Aussi, la rencontre, le dialogue entre Morillon et Massoud, tous deux profondément croyants, l'un chrétien, l'autre musulman, ne sauraient s'achever devant une dalle de pierre...
Dans ce livre écrit avec la simplicité du cœur, Philippe Morillon raconte les heures exaltantes qu'il a vécues en compagnie de Massoud, expose avec clarté les problèmes de sa patrie. Mandaté par les proches et la famille du commandant, il perpétue sa mémoire, délivre son message, détermine les lignes de force du futur. À la fois récit et analyse politique, Le testament de Massoud est une clef pour comprendre l'Afghanistan à venir.


Ce livre est l'histoire d'une amitié entre deux soldats, bâtie sur le respect. On y découvre le commandant Massoud dans toutes ses contradictions, dans sa foi dans un état Afghan égalitaire, et aussi un certaine naïveté. C'est aussi l'histoire de relations diplomatiques complexes.
Ouvrage intéressant par l'éclairage qu'il donne de cette époque et sur les dernières heures du commandant.