La vérité, ou presque
de Stephen McCauley

critiqué par Cuné, le 6 juillet 2004
( - 56 ans)


La note:  étoiles
La perfection, ou presque...
Desmond est biographe d'artistes médiocres et oubliés, et pour terminer son dernier ouvrage dont le sens final lui échappe, il quitte NewYork et son compagnon Russel pour enseigner durant 6 mois à Boston. Là-bas, il rencontre Jane, dont la carrière de productrice de télévision s'essoufle. Ensemble, ils vont tenter un projet télévisuel, par le biais duquel ils vont se découvrir mutuellement dans leur vérité profonde, ou presque....

C'est un petit bijou que ce livre, le 4° de Stephen McCauley, dont on dit que c'est le plus abouti. Foisonnant d'humour caustique, de petites vérités vous cueillent au détour d'une page. Les ambiances y sont formidablement rendues. On s'attache immensément à ces personnages actuels, un peu paumés dans leur quarantaine entamée. ça se lit comme un livre léger et pétillant, happy end avec larme à l'oeil et tout, mais sous le vernis la profondeur est bien là, et ça fait réfléchir...
Un très bon livre que je conseille à tous.
Léger, amusant... 7 étoiles

... mais pas que !
Entièrement d'accord avec Cuné : sous ses faux airs de roman léger, La Vérité ou presque est un peu plus profond.

La psychologie des personnages est fine, bien vue, et parfois hilarante, comme le fils de Jane, surdoué en cuisine d'à peine 6 ans qui méprise sa mère et s'exprime d'une manière exquise !

On rit beaucoup donc, mais on réfléchit pas mal aussi sur sa propre personne, les mensonges qu'on fait à son entourage mais aussi à soi-même.

Lenioda - Londres - 36 ans - 21 avril 2008