Chiens de comptoir
de Jean-Marie Gourio

critiqué par Sibylline, le 5 juillet 2004
(Normandie - 73 ans)


La note:  étoiles
Un très chouette cadeau pour ceux qui aiment les chiens
Ce livre associe de façon très agréable, textes et gouaches.
Les textes, rassemblés par Jean-Marie Gourio, sont ce qu’on appelle des « brèves de comptoir ». L’Homme en dit de belles quand il parle du chien. Parfois, c’est à pleurer de rire. On apprécie. Il nous semble souvent qu’on aurait pu l’entendre, parfois même qu’on l’a entendu. En tout cas, si ce n’était pas fait, ça l’est maintenant. Et ça valait le coup. Exemple : « Il me reconnaît même quand c’est quelqu’un d’autre tellement il aime tout le monde. » L’Homme est un drôle de zèbre tout de même ! Et attendrissant par moments.
Mais le chien aussi. Et lui, il ne parle pas, alors, comment le savons-nous ? Tout d’abord, par tous ces secrets intimes que l’Homme nous révèle sur son compte au fil de longues années de vie commune ; et ensuite grâce aux gouaches. Elles sont de Blandine Jeanroy et elles nous livrent des clebs, bruts de décoffrage, dans toute la vérité de leurs attitudes les plus naturelles , leurs bonnes gueules de chiens, leur race ou leur corniau-itude (eh oui, j’aime mieux que bâtardise). Si vous vous attardez un peu sur ces peintures (ce dont vous auriez tort de vous priver) vous vous apercevrez que le chien est pris dans une attitude qu’il aurait face à un homme et que cet homme, c’est vous, face à cette gouache. Je pense que cela ne participe pas peu au charme du livre.
Allez hop ! 5 étoiles pour mon premier titre dans cette rubrique, et ce n’est pas volé.