Hindouisme et bouddhisme
de Max Weber

critiqué par Veneziano, le 25 octobre 2019
(Paris - 46 ans)


La note:  étoiles
Des rites orientaux et de leur sociologie
Les religions d'Inde et d'Extrême Orient existent depuis la Haute antiquité et façonnent fortement la vie sociale des pays qui les adoptent. En effet, ils prescrivent des comportements innervant la vie en collectivité, les professions et métiers qui peuvent être pratiqués, notamment dans le système de castes de l'hindouisme, tout comme l'administration et l'exercice du pouvoir et du ministère des cultes. Les élites doivent appartenir à un certain type, lettré, guerrier, ou monacal, chaque culte devant être soumis à un type d'organisation, voire de gestion, en application des préceptes religieux.
Cet ouvrage relève donc plus de la sociologie que de la théologie proprement dite, et s'intéresse tant aux communautés qu'aux collectivités plus privées. Il aborde un système comparatif entre cultes et grands pays. Il s'ensuit une richesse et une densité des éléments collationnés et analysés qui rend ce livre assez complexe, ce qui amène à en pratiquer une lecture "méditée", sans volonté de calembour facile. Il en résulte tout autant que son degré d'intérêt paraît tout aussi élevé. J'y ai beaucoup appris ; aussi invite-t-il à y revenir afin de tout assimiler.