L'art du nu
de William Dello Russo

critiqué par Veneziano, le 25 octobre 2019
(Paris - 46 ans)


La note:  étoiles
De la représentation du corps humain
La représentation du corps humain a fluctué en fonction des variations de la morale et de son acceptation de la vision du nu. Valorisée sous l'Antiquité, elle est revenue en grâce à partir de la Renaissance. Romantisme, impressionnisme et cubisme ont su remettre ce thème plastique au goût du jour. Les sujets peuvent en être dédiés à l'athlète, au guerrier, à l'épouse et à la mère, à la prostituée, aux amants et maîtresses, aux baigneuses et baigneurs, comme à la projection de modèles et à la conception d'autoportraits. Si le nu est usité fréquemment dans le cadre de scènes mythologiques ou religieuses, il sert de symboles de force, de fertilité, d'héroïsme, d'amour, de sensualité, comme de honte, de péché, de pauvreté ou d'humiliation.
Cet ouvrage reprend la méthode traditionnelle de la collection des guides de la collection Hazan, chaque chapitre étant décliné en sujets, déclinés chacun en une série d'oeuvres présentées sur une double page, avec une série d'explications et légendes. Ce livre s'avère clair et didactique, presque clinique, sans dérapage, pourtant facile a priori pour un tel sujet. Il reste pédagogique et bien conçu. Beau, sans être voyeur - je vous vois sourire -, il est intéressant.