La mort à Venise
de Thomas Mann

critiqué par Monito, le 2 juillet 2004
( - 52 ans)


La note:  étoiles
De l’amour à la mort…à Venise.
Courte, dense et fulgurante nouvelle que ce récit de Thomas Mann. Quelle force, quelle poésie, quelle langue que celles qui invitent à lire cette œuvre à haute voix, comme une voix-off qui accompagnerait des images portées et dessinées par des mots !

Décrire le beau comme Thomas Mann est une belle et outrecuidante ambition.

La certitude affichée d’un écrivain à succès, une référence, qui a tout donné à son art par un travail acharné et quelque peu besogneux, est mise en branle par le physique parfait d’un adolescent de 14 ans. C’est ce physique, cette harmonie du corps mêlés à une description envoûtante de Venise qui feront renoncer G. Aschenbach à reprendre le cours d’une vie marquée, somme toute, par l’inanité. La description de la beauté absolue s’accompagne avec force détails de celle de la pourriture qui rôde et qui gagne. La mort semble toujours au bout du chemin, du plus beau comme du plus laid, une fatalité en guise de certitude qui peut faire office de réconfort.

On ne peut s’empêcher, sans même penser au film de Visconti ; de voir cet homme, cet adolescent, cette ville et se dire qu’en quelques pages, Thomas Mann donne vie à de l’émotion pure.

Ce livre ne dure qu’un moment, mais quel moment !!!
Une lecture un peu lourde 8 étoiles

Gustav von Aschenbach, un écrivain munichois reconnu, dans la cinquantaine, se rend en villégiature à Venise. Dans son hôtel du Lido, il côtoie une famille polonaise dont Tadzio, un jeune adolescent qui le fascine par sa beauté. Il n'ose l'aborder et le suit dans la ville de Venise. Aschenbach, en proie à une sombre mélancolie et une sorte de fièvre « dionysiaque », succombe à l'épidémie de choléra asiatique qui sévit alors dans la ville. Il meurt sur la plage en contemplant une dernière fois l'objet de sa fascination.
Une longue nouvelle dont la lecture est un peu lourde, bien plus en tout cas que le fameux film éponyme de Luchino Visconti.

https://www.youtube.com/watch?v=QwcDmrplibA

Catinus - Liège - 73 ans - 5 mai 2021


Décomposition 7 étoiles

Dans la lagune de Venise, l’écrivain Aschenbach se décompose lentement, moralement et physiquement, abandonnant son exigence de perfection, son existence bien réglée, sa vie même alors que le choléra se développe, en se consumant d’une passion pédéraste et mal dissimulée pour un jeune adolescent.
Très belle écriture, mais très complexe et très riche... la version allemande est réservée aux très bons germanophones ! La multiplicité des références mythologiques augmente la profondeur et la complexité.
Impression mitigée au final : ouvrage intellectuel et vicieux que je me suis appliqué à lire jusqu’au bout vu son statut de chef d’œuvre.

Romur - Viroflay - 51 ans - 19 août 2018


appréciation plutôt mitigée du livre 7 étoiles

Je devais finir par lire « La mort à Venise », car on disait que c’était le chef d’œuvre de Thomas Mann, d’autant plus que j’avais beaucoup aimé « La montagne magique », et que Luchino Visconti en avait tiré un chef d’œuvre aussi, cinématographique celui-là. J’ai d’ailleurs revu récemment le film, il est vraiment superbe tel quel, il se suffit parfaitement ainsi, même si le film ne reprend pas toutes les scènes du livre.

Quant au livre donc, je l’ai commencé en en attendant beaucoup. Trop sans doute, comme souvent avec les livres qui sont qualifiés de « chef d’œuvre ». Et c’est ce qui m’est arrivé à la lecture de ce court roman ou longue nouvelle, qui n’a pas satisfait mes attentes, trop hautement placées, certainement. Il faut vraiment arriver à lire les livres sans idées préconçues pour mieux pouvoir les apprécier à leur juste valeur.
Voilà maintenant 1 mois que je l’ai lu, durant mes vacances. Qu’en ai-je retenu au final ? Je n’arrive pas bien à définir mes sentiments dessus. C’est très bien écrit, avec de la tension psychologique, ça se lit avec intérêt. Mais… ce n’est pas impressionnant, j’en ressens globalement de la lourdeur, de la froideur, comme si toute l’histoire n’était qu’un bloc, d’où il serait difficile d’en tirer des impressions claires. En ce sens, le film sait mieux faire ressentir des émotions au spectateur, que le livre n’a pu en faire au lecteur. Du moins, à moi, en tant que spectateur et lecteur.

J’ai donc une appréciation plutôt mitigée du livre, qui en mérite peut-être plus que je ne lui en ai porté. Sans doute que si j’avais écrit ma critique juste après avoir terminé la lecture de « La mort à Venise », elle aurait été différente, mieux imprégnée des diverses sensations éprouvées en cours de lecture. Mais plus d’un mois après, je n’arrive à faire plus que celle-là. Ce qui montre assez quand même, que ce texte ne m’a pas touché assez profondément pour que j’en garde une trace vraiment mémorable, contrairement à l’autre livre, du même auteur pourtant, « La montagne magique » qui m’a fait de toutes autres impressions. Les livres d’un auteur sont comme les enfants d’un parent, ils sont tous différents.

Dans l’édition que j’ai eu en main, dans laquelle j’ai lu « La mort à Venise », il y avait deux autres nouvelles, « Tristan » et « Le chemin du cimetière ». La première raconte la tentation exercée d’un écrivain raté sur une femme maladive, dans un sanatorium, sorte d’avant-goût à « La montagne magique ». Nouvelle appréciable, sombre, où la personne de cet écrivain dérangé fait un peu peur. Et l’autre conte l’histoire d’un homme écrasé par ses malheurs et qui sur le chemin qui mène à un cimetière, pète les plombs en croisant un cycliste. C’est bizarrement drôle et triste. Une histoire qui rend perplexe. Les deux ont en commun la superbe écriture, comme toujours, de Thomas Mann, surdoué de la plume.

Cédelor - Paris - 52 ans - 17 août 2018


Trop profond 7 étoiles

Après avoir tenté de gravir plusieurs fois en vain "La montagne magique", j'ai suivi les sages conseils de Débézed qui m'a suggéré de lire "La mort à Venise" pour découvrir cet auteur. Voici chose faite, et je l'en remercie.

La première partie de l'histoire m'a quelque peu ennuyée, quand même, mais quand Aschenbach entreprend son voyage à Venise, quelque chose m'a subitement réveillée: l'approche de la ville, très visuelle, et évocatrice. L'histoire en elle-même n'est pas des plus passionnantes, je souffrais presque des frustrations que cet homme éprouvait à regarder "l'objet" de ses tourments sans réagir. Les odeurs ensuite m'ont permis de découvrir une Venise moins charmante et des plus douteuses. Etrange que cet homme à la fin de sa vie ait été si attiré par cette ville qui ne lui apportait que désagréments de toutes sortes.

A noter les explications précieuses qui éclairent le lecteur, notamment concernant les rapprochements à la mythologie grecque. Sans cela la lecture aurait semblé difficile.

Je n'ai toutefois pas été touchée, émotionnellement parlant, par cette nouvelle, ni par celles qui suivaient. Pourtant l'écriture est remarquable, les images sont belles, mais il manque un tantinet d'émotion qui m'aurait totalement transportée. Trop profond, trop psychologique pour moi.

Nathafi - SAINT-SOUPLET - 57 ans - 2 janvier 2015


Ennui... 3 étoiles

C'est avec une belle envie de découvrir un auteur fantastique, comme beaucoup le décrivent, que je me suis lancée dans "la mort à Venise". Je n'ai pas lue la nouvelle dans sa langue originale, ce qui doit changer pas mal de choses. Enfin, j'espère.
Car j'ai eu énormément de mal à apprécier ce grand instant de littérature. En effet le style (que certains comparent à Camus, outch!!!!) m'a semblé très pompeux, lourd et l'histoire a du mal à démarrer. D'ailleurs, elle ne démarre pas : il y a un homme à Venise qui est épris d'un bel adolescent, c'est tout. Rien ne se passe, même pas une belle analyse de ses sentiments.
En bref, je n'ai pas bien compris Thomas Mann !

Krys - France-Suisse - - ans - 1 septembre 2013


Atmosphère et construction remarquables 9 étoiles

Quel style, quelle construction remarquable. Ce livre se veut finalement la consécration du dyonisiaque, de la vie, maintenant même si le choix qu'elle implique mène à une perte inéluctable.

Quelle construction, faite de personnages en miroirs. Ce vieux beau que Aschenbach méprise et qu'il tend ensuite à vouloir devenir, pour essayer de fuir le temps, dans une fuite en avant vers un amour impossible.

Ambiance enfin d'une Venise suffocante, méphitique, mortelle, dont les gondoliers tels Charon mènent les mortels vers d'obscurs rivages.

Ce tome du livre de poche est complété de Tristan, nouvelle gravitant autour du choix entre la vie quotidienne et l'art qui mène à la mort. La maladie aussi. Un peu trop symbolique à mon goût, mais bonne mise en bouche avant un long séjour dans la Montagne magique.

Une dernière brève nouvelle enfin, "le chemin du cimetière", fort triste, au demeurant mais qui remontre à quel point la perte d'être chers change le sujet lui-même.

Fa - La Louvière - 49 ans - 18 juillet 2013


Lorsque l'oeuvre s'anime 9 étoiles

La mort à Venise, c’est d’abord la rencontre, évidemment funeste, de l’artiste qui, toute sa vie, s’échine à produire le beau par des moyens imparfaits et au prix d’un dur labeur, avec l’incarnation de la beauté même, naturelle et facile, qui se présente à lui sous les traits d’un jeune adolescent polonais croisé dans un hôtel de Venise et poursuivi ensuite dans les ruelles et les canaux de la ville flottante.

Ainsi, Aschenbach, écrivain allemand dans la fleur de l’âge et d’un certain renom - la projection d’un Thomas Mann qui n’est qu’au début de sa carrière mais qui, après le succès des Buddenbrook, pressent l’aura qui sera la sienne après la publication de La montagne magique - entreprend un voyage à Venise après que l’inspiration l’a déserté. On devine dès le début qu’il n’en ressortira rien de bon : une figure de diable évolue sous ses yeux dans un cimetière au moment même où il prend la décision de partir. On la retrouvera d’ailleurs lors de son arrivée à Venise sous la forme d’un gondolier, puis lorsque l’épidémie de choléra se déclarera sous les traits d’un chanteur.

Cependant, avant que l’épidémie ne le frappe, Aschenbach fera la rencontre du jeune Tadzio, prodigieusement beau et qui emplira le coeur d’Aschenbach, dont on sait qu’il a la plume laborieuse, de « l’inclination émue de celui dont le génie se dévoue à créer la beauté envers celui qui la possède ». Il tentera d’abord de trouver dans sa culture classique une justification au sentiment qui l’anime afin de le parer d’une sorte du noblesse. Platon et Apollon sont ainsi convoqués pour justifier cette passion pour le beau qui doit mener au sublime, les sens au divin. Ils seront pourtant vaincus : balayés d’un revers de la main par Dionysos et son nez camus qui précipitera d’abord la chute de l’artiste - dont le travail est rendu vain par son incapacité à reproduire par ses moyens limités la beauté à laquelle il est confronté -, puis de l’homme qui sacrifie sa dignité en poursuivant sa proie dans les dédales vénitiens comme un vieux beau honni, puis succombe à l’épidémie qu’il refuse de fuir en même temps que l’objet de son obsession.

C’est donc bien plus que la passion d’un homme d’âge mûr pour un adolescent qu’évoque Mann dans cette longue nouvelle servie par un style absolument éblouissant. Il semble bien, au contraire, que derrière Eros et Thanatos, il soit avant tout question de la condition d’artiste ainsi que d’une réflexion sur la beauté et l’injustice de la répartition des dons. Si Mann se plaint souvent de l’incapacité de l’artiste à rendre compte de la véritable beauté, il n’en demeure pas moins que certains passages sont absolument magnifiques (une description de l’aube vénitienne, par exemple). On n’imagine que trop l’application et le travail qu’ils auront demandés à l’écrivain qui se fond ainsi encore un peu plus avec la figure d’Aschenbach.

En conclusion, on pourra certainement dire que cette nouvelle est la preuve que le travail d’artiste n’est pas vain : quelle que soit son imperfection, il élève le lecteur - et à travers lui, l’humanité - vers des sphères qu’il n’atteindrait pas sans lui. Mais elle a aussi l’autre mérite de rendre plus perceptible la difficulté de sa tâche, très loin de l’insouciante bohème, et les crises et les désespoirs qu’il peut traverser en l’accomplissant. A ce titre, c’est une oeuvre qui ajoute à sa beauté la grandeur de l’ambition.

Dans l’édition proposée par Le Livre de poche, La mort à Venise est suivie de deux autres nouvelles, plus courtes et moins ambitieuses. Tout d’abord, Tristan est une déclinaison du mythe de Tristan et Iseult (et de l’opéra de Wagner qui le met en musique) dans laquelle un écrivain de troisième zone mais très fier de lui (une sorte de Marc Levy antipathique, ou plutôt de Charles Dantzig) séduit une jeune mariée dans un sanatorium. C’est une caricature aux conséquences effroyables puisque l’imposteur causera la perte de la naïve jeune femme dont il émeut trop savamment le tempérament artistique. Une fois sa jouissance obtenue et son orgueil flatté, il l’abandonnera à son triste sort.

La dernière nouvelle, Le chemin du cimetière conte brièvement la fin de vie d’un paumé que les malheurs ont accablé et qui a secondé leur action en cherchant en vain dans l’alcool sa dignité perdue. Il mourra subitement suite à une altercation stupide avec un cycliste qui le couvrira de ridicule en public, comme s’il cherchait ainsi à offrir une apothéose à sa vie ratée.

On notera encore la bonne initiative du Livre de poche de faire précéder chaque nouvelle de quelques pages d’introduction intéressantes, et d’enrichir le texte de quelques notes de bas de page bien senties.

Stavroguine - Paris - 40 ans - 29 mai 2013


Superbe nouvelle 10 étoiles

Seulement 100 pages (format poche), mais que de beauté dans cette nouvelle ! A voir aussi, le film de Visconti, un des plus beaux qui soient.
Malgré une histoire un peu limite (un homme d'âge mur tombe amoureux d'un adolexcent de 14 ans, qui ignore que l'autre l'aime), un récit magistral !

Bookivore - MENUCOURT - 42 ans - 29 octobre 2010


L'amour à Venise 8 étoiles

Beau récit (d'inspiration auto-biographique*) d'un écrivain sentant la mort approcher et tentant de la fuir, autant que Munich où elle semble rôder. Nonobstant certaine longues phrases, l'histoire est remarquablement écrite et les descriptions de Venise, de l'éphèbe polonais qui bouleverse le personnage principal, ainsi que des sentiments subversifs qu'il suscite sont efficaces, et le verbe incisif.
Les sentiments aux échos très authentiques, en passant par une remise en question de l'auteur se retournant vers le lecteur, transportent et ne laissent pas indifférent.

*Le "Tadzio" en question, nommé Waldzio, se manifestera en 1965.

JulBarrow - Steenokkerzeel - 35 ans - 20 août 2010


berk 1 étoiles

pour moi ce sera la mort tout court, ce livre ne m'a pas passionné du tout et j'ai mis une éternité à le lire (j'étais obligée sinon j'aurais vite abandonné!) c'est peut-être aussi parce que c'est le genre de livre qui me parle pas du tout mais bon tout le monde n'aime pas les mêmes classiques de la littérature...

Djémsy - Bruxelles - 37 ans - 20 septembre 2007


Amour et mort 8 étoiles

Amour platonique inavoué, et mort tournoyante et languide.
Ces deux aspects sont omniprésents dans cette oeuvre sublime : le personnage du vieil amoureux transi qui se consume de ne pouvoir aimer et de son état physique est aussi pathétique que touchant.
Ce livre est impressionnant et fort, une sorte de Turner littéraire, le peintre ayant peint Venise.

L'intrigue est un peu à l'image de Venise : une ville sublime qu'on adore, mais qu'on plaint tout de même car on pressent sa disparition.

Le film de Visconti vaut le détour. John Hurt a joué dans une adaptation récente et contemporaine, qui ressemble à une pâle bluette, Amour et mort à Long Island, qui se passe aux Etats-Unis. Son "partenaire " est Jason Priestley, l'acteur principal de la série Beverly Hills. Vous ne l'avez pas vu ? Rien de grave, Visconti peut suffire.

Veneziano - Paris - 46 ans - 17 décembre 2005


Venise. Et la mort. 8 étoiles

Très beau court roman (ou grande nouvelle ?) de T. Mann. Amateur de dialogues, d’actions s’abstenir. Contempteurs de l’âme humaine, de ses ressorts et de l’introspection disséquée, bonjour !
Ecriture très fluide, pas pédante pour un sou. Exposition des sentiments, des sentiments que procurent les sentiments, et des ressentiments. Remarquable.
Un écrivain sur le versant descendant de sa vie, Aschenbach, parti se poser à Venise pour trouver calme et repos, tombe sous le charme (au sens féérique du terme) de Tedzio, un jeune adolescent polonais en villégiature avec sa famille. Ils sont dans le même hotel, fréquentent les mêmes endroits : la salle à manger, la plage, … et Aschenbach se rend progressivement de la fascination, l’envoûtement qui le lient à la présence de ce jeune adolescent. Plus un jeu de mort qu’un jeu de l’amour dans la mesure où la Lagune de Venise est contaminée par un mal mystérieux que les autorités s’emploient à cacher et qui décime peu à peu …
De très beaux passages traitant la fascination qu’un vieillard peut ressentir pour la beauté, (plus de la fascination que de l’amour), le sentiment à la fois de futilité et de plénitude qu’on peut ressentir en villégiature dans un lieu magique comme Venise, …
De par l’époque peut être, le contexte, l’écriture ? J’ai songé à 24H de la vie d’une femme de Stefan Zweig.

Tistou - - 68 ans - 30 septembre 2005


L’inatteignable 7 étoiles

Même si dans ce texte, Mann affirme « Le langage peut bien célébrer la beauté, mais n'est pas capable de l'exprimer », il réussit tout de même parfaitement son discours sur la beauté comme le chemin divin de l’esprit. Le portrait de son personnage de vieillard qui brûle de passion pour un adolescent polonais, l’épiant dans les recoins de l’hôtel où il réside, est particulièrement vivide. L’attirance sensuelle et non sexuelle fait de cet homme un esclave, et met en relief toute la vulnérabilité de l’humain.

Un récit qui en soi est assez plat. C’est une nouvelle « freudienne », où l’artiste et la nature de l’art sont confrontés. Selon moi, pour en apprécier toute la finesse, il faut en faire une analyse approfondie. Cependant, même au premier niveau, rares seront ceux qui demeureront insensibles à cette prose lyrique.

Aaro-Benjamin G. - Montréal - 55 ans - 17 décembre 2004