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Maud à jamais critiqué par Laure256, le 30 juin 2004 La note: 
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| moderne et efficace | |||||||||||||
| Le roman s’ouvre sur le cimetière de Bagneux, où François Prat enterre sa toute jeune épouse décédée d’un infarctus, entouré de ses parents et de ses amis. Il ne réussit pas à surmonter son chagrin. Puis viennent les flashbacks sur leur rencontre, leur passion avant tout sexuelle, et les travers de François : il apparaît rapidement comme un personnage obsédé, malade, violent. Plus loin, on retrouve Maud à New York. Ainsi elle n’est pas morte. Mais qu’est-ce alors que cette sombre mise en scène ? Qui est enterré à sa place ? Pour se remarier, elle doit d’abord divorcer, elle revient donc à Paris pour régler tout cela avec son ex, devenu introuvable. L’enquête policière constitue la seconde partie du roman. Dominique Dyens avait écrit un premier roman policier sensuel avec « la femme éclaboussée », elle récidive ici avec ce que l’éditeur appelle un thriller amoureux. Je ne crois pas être particulièrement prude, mais je dois avouer que ce roman m’a parfois gênée : les détails de la vie sexuelle de François sont crus, violents, envahissants, hors norme, et m’ont semblé parfois gratuits. Sans doute servent-ils à mieux décrire la personnalité de cet homme pervers et dangereux. J’ai lu ce livre en quelques heures, au cours d’un voyage en train, les pages défilent toute seules comme le paysage derrière la vitre, écriture simple, dialogues vifs et suspense qui donne envie d’aller de l’avant. Ce livre pêche peut-être par un léger excès : vulgarité concernant l’homme, personnages stéréotypés, bons sentiments débordants en dehors du « méchant », petit côté glamour agaçant façon Mary Higgins Clark, mais je l’ai lu d’une traite, c’est donc qu’il y avait du bon. La fin légèrement trouble redonne à réfléchir sur la dépendance passionnelle à l’autre. Un bon divertissement, moderne et efficace. | |||||||||||||
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