Les aventures de Buck Danny "Classic", Tome 6 : Alerte rouge
de Frédéric Marniquet (Scénario), Frédéric Zumbiehl (Scénario), Jean-Michel Arroyo (Dessin)

critiqué par Hervé28, le 7 juin 2019
(Chartres - 55 ans)


La note:  étoiles
Un récit d'espionnage sur fond de guerre froide
Contrairement à ce qu'annonce la couverture de cet album, l'intrigue s'apparente plus à un récit d'espionnage , sur fond de guerre froide, qu'à un récit d'aviation..
Il faut en effet attendre le dernier tiers de l'album pour découvrir des scènes aériennes.
Sinon, le scénario est classique , voire un peu trop prévisible avec malheureusement une lady X pas aussi présente que ne l'augurait le premier album de ce diptyque.
Pendant que Sonny & Tum essaient de passer le mur de Berlin, nous suivons Buck Danny en Union Soviétique à la recherche d'un avion soviétique, à la manière d'un Clint Eastwood dans "Firefox,l'arme absolue". Peut-être que le fait de suivre trois aventures parallèles sur trois pays différents (RDA, URSS et Etats Unis) casse un peu le rythme de lecture et empêche d'avoir une intrigue plus fouillée.
Le dessin de Jean Michel Arroyo est en parfaite adéquation avec le côté rétro des aventures de Buck Danny "classic" mais j'ai cru lire que le trio d'auteurs "Arroyo, Marniquet et Zumbiehl" n'étaient pas reconduit pour le prochain album.
Dommage, car j'ai pris un grand plaisir à lire les six albums que composent cette série.
Epilogue 6 étoiles

Déroulant le scénario sur les trois « fronts » de cette affaire d’espionnage, le duo de scénaristes parvient à achever cette histoire sinon de façon crédible mais de façon plaisante : Buck Danny, Jerry Tumbler et Sonny Tucson décident de se séparer afin de mener deux actions de front : Charge à Tumb et Sonny de mener à bien la mission principale, faire passer les microfilms sur lesquels les plans de l’avion soviétique sont couchés tandis que Buck, redoutant que les faucons soviétiques passent à l’action, se met en tête de détruire le prototype basé… en Russie. Commence alors un périlleux voyage pour le colonel qui va faire une bien désagréable et surprenante rencontre… Pendant ce temps, Slim Holden semble céder aux sirènes de l’argent facile et prêt à collaborer avec des agents soviétiques et leur transmettre des informations sur le Blackbird, un avion-espion top-secret.
Un second tome agréable à la lecture sans qu’il démontre beaucoup d’originalité : certains passages de l’album ne sont pas crédibles (l’infiltration de Buck Danny dans la base soi-disant ultra secrète soviétique)- nous sommes dans de la bédé grand public… en revanche, la documentation des scénaristes est solide (même si je suis loin d’être un spécialiste) et les enchaînements scénaristiques sont cohérents. Le dessin d’Arroyo est très bon et sert admirablement une histoire qui transporte les lecteurs dans les heures les plus chaudes de la Guerre Froide.

Vince92 - Zürich - 47 ans - 20 mai 2022