Le bonheur est pour demain
de Pierre Bellemare, Jérôme Equer

critiqué par Killeur.extreme, le 25 novembre 2018
(Genève - 42 ans)


La note:  étoiles
La vie d'un pionnier de la radio et de la télévision
Petite précision : Dans cette critique, je parle de la version poche éditée par "J'ai lu" en 2013 du livre publié en 2011 en grand format. En 2016, Pierre Bellemare publie avec les mêmes collaborateurs "Ma vie au fil des jours" présenté comme ses mémoires, n'ayant pas lu ce dernier, je ne sais pas ce qu'il apporte de plus à ce livre publié 5 ans avant.

Dans l'avant-propos Jérôme Equer explique qu'en plus des souvenirs de Pierre Bellemare qu'il retranscrit, il y a des parties en italique qui font intervenir ses proches ou qui rappellent le contexte historique et qui complètent les récits de Pierre Bellemare. Le collaborateur affirme également que Pierre Bellemare se livre comme jamais il ne s'est livré auparavant.

Mon avis : Pierre Bellemare se raconte, mais il ne se la raconte pas, il se présente surtout comme quelqu'un qui a eu des opportunités dans la vie et qui les a saisies quand il le fallait allant quelquefois jusqu'à les provoquer d'abord par nécessité, il se marie jeune avec sa première épouse et doit subvenir aux besoins du ménage, puis rapidement il aime ce métier de producteur créateur puis plus tard d'animateur d'émissions de radio, puis de télévision où tout est à faire, un métier qui est plus pour lui une passion et qu'il fera passer avant sa vie de famille. Pierre Bellemare n'a pas peur de se livrer et de livrer ses défauts et ses regrets. Le livre est linéaire, mais au fil de ses souvenirs il fait quelquefois des sauts entre deux périodes
Une biographie qui confirme que la sympathie que dégage le personnage n'est pas feinte, mais que comme tout être humain, il a des failles ce qui le rend encore plus humain.