Le fruit défendu
de Esparbec

critiqué par Hervé28, le 8 septembre 2018
(Chartres - 55 ans)


La note:  étoiles
Du très bon Esparbec
« Le fruit défendu » est certainement le meilleur roman qu’ait commis Esparbec depuis « la pharmacienne » ou encore « la jument ».
Complètement transgressif et amoral, Esparbec nous raconte les ébats entre Bérengère, femme sensuelle et vicieuse, et Max, son grand dadais de fils, qui ne pense qu’à une chose : le sexe.
Enfermé pendant les vacances pour réviser ses examens, il n’a pas d’autres choix de jeter son dévolu sur sa dévergondée de mère, en évitant d’attirer l’attention du « commandant », son père.
On retrouve ici les thèmes chers à Esparbec : l’inceste entre une mère et son fils (comme dans « le pornographe et son modèle »), les relations ambiguës entre frères et sœurs (comme dans "la pharmacienne"), les femmes plantureuses et vicieuses (relisez « la jument), des scènes de sexe décrites sans aucune pudeur, le tout dans un milieu bourgeois, sous le soleil implacable du sud de la France (comme dans l’ensemble de ses romans)
Edité en 2015, ce récit devait connaître deux suites, qui à ce jour ne sont toujours pas parues... dommage....

Un récit franchement pornographique à réserver à un public averti.