Dans le murmure des feuilles qui dansent
de Agnès Ledig

critiqué par Carmen, le 2 septembre 2018
( - 78 ans)


La note:  étoiles
Dans le murmure des feuilles qui dansent
Anaëlle partage son temps entre son travail et l'écriture et tente de se reconstruire après un accident de voiture. Ayant besoin de quelques précisions d'ordre juridique pour son roman, elle s'adresse à un procureur de la République, Hervé Leclerc. Celui-ci, intéressé par ce courrier insolite se charge d'y répondre personnellement, au grand dam de sa secrétaire.
Ravie de cette réponse rapide, elle se permet de lui soumettre d'autres questions. Une correspondance régulière s'établit alors entre la romancière et le procureur, correspondance qui prend peu à peu un caractère plus intime.
Anaëlle vient d'acheter une maison et elle charge Thomas, un jeune menuisier, des travaux de rénovation. Mais Thomas n'est pas aussi disponible qu'il le souhaiterait, Simon, son jeune frère, atteint d'une leucémie, lui prend tout son temps libre et parfois même un peu plus. Pour apporter un peu de joie dans les yeux de cet enfant qu'il adore, il invente des histoires d'arbres et de forêts dans le silence de la chambre d'hôpital. La maladie progresse, Thomas prend du retard sur son chantier, mais malgré cela, des liens d'amitié se nouent entre les deux jeunes gens.
Chacun à sa façon, Anaëlle et Thomas luttent contre la maladie ou le handicap. Ils ne se laissent pas abattre.
J'ai beaucoup aimé ce joli roman, avec les hauts et les bas de la vie, les accidents, les déceptions, les belles rencontres, l'espoir, l'amitié. Des émotions.
Un trop simple tourne-pages de plage 5 étoiles

On est à la croisée entre un roman Harlequin, "Oscar et la dame en rose" et un conte naturaliste! Un petit monde de carton-pâte où il y a les gentils, les méchants, les courageux et les lâches. La psychologie des personnages est réduite à un trait: les gens qui souffrent sont automatiquement des personnes merveilleuses qui ont tellement à apprendre aux autres! Le manque de nuances et de vraisemblance rend la lecture frustrante!

Je dois cependant avouer que la construction classique entrelacée des histoires, la simplicité du style et les nombreux rebondissements en font un bon tourne-pages de plage qui arrache quelques larmes!

A lire si on aime Musso, Levy ou Van Cauwelaert...

Beluga - Wezembeek Oppem - 59 ans - 22 août 2020