Mauvais garçons
de Collectif

critiqué par Catinus, le 9 août 2018
(Liège - 73 ans)


La note:  étoiles
Ce n'est pas triste !
17 nouvelles de 17 auteurs différents qui laissent libre court à leur fantasme. Ce n’est pas triste !
A pointer tout particulièrement (à mon goût) :
Tonino Benacquista : « Cherchez la femme »
Frédéric Beigbeder : « La nouvelle la plus dégueulasse de ce recueil »
Serge Bramy : « Work in progress »
Nicola Roiret : « Le grand chelem » ( le 1 er prix)
Morgan Sportes : « Suite cochinchinoise en rouge

Extrait :

- Une radiesthésiste dont le pendule n’a pas daigné bouger au-dessus de ma tête.

De la nouvelle de Nicolas Noiret :

- Non moi, ce qui m’éclate, c’est la pétasse. J’me suis fait une spécialité. Les autres, j’ai laissé tomber. Les Claudia Schiffer, les Bo Dereck, les Carole Bouquet, y a que deux trucs qui les intéressent : la caillasse et un carnet d’adresse en trois volumes. La pétasse au moins reste accessible à un Rmiste. Elle tombe amoureuse dans les vingt secondes et veut se faire sauter dans l’heure qui suit. La pouffe, c’est du gâteau à partir du moment où t’appliques deux règles hypersimples : 1. Plus vite tu lui mets le coup de poulet, plus vite t’es débarrassé. 2. Tu fais ça CHEZ ELLE, comme ça t’évite d’avoir à ranger l’appart’, de faire la vaisselle, de justifier tes goûts de chiottes en matière de papier peint et surtout, surtout, tu peux te barrer quand tu veux.

- Sinon je pense qu’elle n’aurait jamais parlé du chef du village « monté comme un bourricot ». « Nan ! qu’elle a beuglé, lui, il avait une énorme travailleuse ! 26 centimètres, tu te rends compte ! ». J’ai tout de suite pensé à l’escargot recroquevillé dans mon Eminence taille basse. Si le chef du village la plie en deux, lui et moi, on est à la même longueur. A treize, t’es un peu court, mais j’ai balayé ma parano en me rappelant que jusqu’ici, ça ne m’avait pas empêché de faire couiner des salopes.

- Nadine me branlait comme une fermière et j’ai vite senti la montée du lait