Les Enquêtes de Victor Legris, tome 1 : Mystère rue des Saint-Pères
de Claude Izner

critiqué par Marz, le 1 juin 2004
(Aulnay sous bois - 41 ans)


La note:  étoiles
Un gentil petit roman policier
Le personnage principal de ce roman est Victor Legris, libraire rue des Saints-Pères à Paris, qui se retrouve pris dans une affaire de meurtres qui débute au début de l'été 1889 lors de l'Exposition Universelle où a lieu l'inauguration de la Tour Eiffel. Victor doit retrouver Kenji Mori, son associé, et son ami Marius Bonnet patron du tout nouveau journal, Le Passe-partout, au premier étage de la Tour. Le rendez-vous est vite interrompu par la mort d'une femme à la suite d'une étrange piqûre. S'ensuit une série de morts inexpliquées.
Voilà pour le résumé.
J'ai trouvé ce livre assez bien fait. L'intrigue est assez bien ficelée et les personnages assez attachants. Ce roman est un policier assez classique où, comme dans de nombreux livres de ce genre (on peut penser à Agatha Christie), ce n'est pas un policier qui mène l'enquête, mais une personne dont la profession n'a rien à voir avec le milieu du crime (ici un libraire).
Un bon moment de détente même si le roman ne me laissera sans doute pas un souvenir impérissable.
PARIS est ... magique ! 8 étoiles

Claude Izner est le nom de plume commun de Liliane Korb (1940-2022) et de sa sœur Laurence Korb (1951) romancières françaises.
"Mystère rue des Saints-Pères" paraît en 2003 éditions 10/18, « Grands Détectives » et reçoit le prix Michel-Lebrun 2003.

1889, le monde entier se presse à l'exposition universelle à PARIS. L'attraction phare est la controversée "Tour Eiffel", construction métallique qui attire les touristes par milliers.
Une série de morts inexpliqués portant une trace de piqure d'abeille (?).
Il n'en faut pas davantage pour que la presse se déchaîne et fasse ses unes sur ces faits divers morbides.
C'est le moment choisi par Marius Bonnet pour lancer son journal "le passe partout" qu'il compte bien hisser au sommet des ventes. Pour ce faire, il s'adjoint les services de Victor Legris, libraire rue des Saints-Pères à Paris.
Un jeune homme cultivé, amoureux et avide de solutionner le mystère de ces crimes .

Une enquête policière très moyenne mais le décor est somptueux.
Le PARIS du XIX ème, ses quartiers, ses villages, ses librairies, ses bouquinistes.
Hommage est rendu à PARIS, ville lumière ou l'art est moteur.
La presse à scandale , les unes racoleuses où tous les coups sont permis pour vendre ...
Dramatiquement d'actualité aujourd'hui.
Un roman des plus agréable à lire, premier d'une longue série sur le Paris des quartiers.

Frunny - PARIS - 59 ans - 6 avril 2024


Une série policière qui se tient, un premier roman de qualité ! 8 étoiles

Victor Legris, est un libraire réputé, il dirige la librairie Elzevir située rue des Saints-Pères. Nous sommes à la fin du dix-neuvième siècle, une période où les livres neufs et d’occasion sont vendus au même endroit, une période où dans les nouveautés on trouve Zola et Jules Verne, une période marquée aussi par l’exposition universelle de 1889 et sa fameuse tour Eiffel…

C’est d’ailleurs au premier étage de cette tour métallique que commence notre histoire, mais aussi la série des enquêtes de Victor Legris. Lors d’une cérémonie officielle, au moment où la rédaction d’un jeune quotidien, Le Passe-Partout, s’apprête à boire un verre avec l’équipe de la librairie Elzevir, une femme s’écroule, morte, apparemment piquée par une guêpe… Les victimes de piqure de guêpe vont être trop nombreuses pour ne pas attirer l’attention des enquêteurs, mais aussi de Victor…

Il faut bien avouer que beaucoup d’événements vont troubler le pauvre Victor, à commencer par les petites cachotteries de Kenji Mori. Ce Japonais est à la fois son associé mais son père adoptif, en quelque sorte… Ne serait-il pas le coupable ? Ou son complice ?

Victor, qui pourtant a une maitresse depuis quelques années, une certaine Odette, femme hautaine, légère et superficielle, va tomber amoureux de Tasha, une artiste d’origine russe qui dessine, ici ou là, pour survivre et mener sa carrière de peintre… Mais ce n’est pas parce que l’on tombe amoureux que le sentiment est partagé et que les choses se concluent. D’ailleurs, cette Tasha cache des choses, elle aussi… Ne serait-elle pas coupable… ou complice !

Oui, le pauvre Victor Legris est pris dans une enquête bien complexe pour sa première et il aura bien des difficultés à conclure. Nous sommes bien loin des Poirot et Holmes, ici l’enquêteur est ordinaire, débutant, balbutiant devrait-on dire… du coup, que d’erreurs !

Par contre, Victor Legris est un homme cultivé et ce roman, malgré ses petites imperfections de jeunesse, va réjouir tous les amateurs de livres qui aimeraient bien connaître Elzevir et son équipe, le vendeur Joseph, en particulier…

Les deux femmes cachées sous le pseudonyme de Claude Izner ont eut raison de l’écrire et, surtout, de persévérer avec cette série qui maintenant compte neuf romans… Ce premier travail a reçu le prix Michel Lebrun en 2003...

Shelton - Chalon-sur-Saône - 68 ans - 13 novembre 2011


Pour les amoureux de Paname ! 10 étoiles

J'adore cette série (5 tomes à ce jour, le 6ème sortira en septembre 2006). Mon plus grand plaisir à chacun de mes séjours parisiens est de me rendre dans l'un ou l'autre des lieux qui se retrouvent à foison dans ces récits. L'intrigue policière passe il est vrai un peu au second plan, surtout dans ce premier tome, mais peu importe ! Les personnages sont attachants et évoluent au fil des différents volumes de la série. Victor, Kenji, Joseph, Tasha et les autres, autant de personnages attachants et que l'on retrouve avec bonheur. Et puis cette atmosphère fin de siècle (le 19ème) parfaitement rendue... Un petit bijou pour les amoureux de Paname !

Patman - Paris - 62 ans - 14 juin 2006


Léger, léger... 4 étoiles

Le personnage principal, Victor Legris, est sympathique. Le Paris de l’exposition universelle est sympathique. Mais voilà, il n’y a pas grand-chose d’autre dans ce premier volume des enquêtes du libraire détective. Une intrigue moyenne, une mignonnette histoire d’amour naissante entre notre héros, et une jolie illustratrice, peut-être criminelle, qui sait ?
La taille modeste du volume en fait un divertissement léger d’été peu caniculaire.

Beaucoup de références aux romans d’Émile Gaboriau, que je conseille de lire à la place de ce livre.

Manu55 - João Pessoa - 51 ans - 3 août 2004


Bon divertissement 6 étoiles

J’ai beaucoup apprécié ce premier tome, qui met en scène un détective des plus sympathiques (sans parler des personnages secondaires, surtout le commis Joseph, qui est un de mes favoris) et qui se déroule dans le Paris des années 1900, période et ville que j’affectionne beaucoup. La lecture et l’intrigue sont également très agréables. Seul petit reproche : dans la première moitié du roman, Victor semble essentiellement préoccupé par la belle Tasha qu’il s’évertue à poursuivre, tout en la soupçonnant d’avoir des amants et même d’être la meurtrière. Les indices lui tombent littéralement dans la main, sans qu’il s’en rende compte et il faudra attendre 150 pages avant qu’il ne s’attelle sérieusement à la tâche.

Féline - Binche - 46 ans - 7 juin 2004