La Bosco
de Julie Mazzieri

critiqué par Libris québécis, le 13 mai 2018
(Montréal - 82 ans)


La note:  étoiles
En route vers des funérailles
La Bosco est décédée. Que fera la famille ? Il faut parcourir la région compris entre Wotton et Chesterville dans la région des Bois-Francs. C’est avec un chauffeur particulier que l’on tentera de se rendre au lieu de la sépulture en s’arrêtant dans un hôtel en cours de route.

Il n’y a pas grand-chose à comprendre lors de ce trajet. On saura que le veuf est désargenté, semble-t-il. La quatrième de couverture précise qu’il fuit pour ne pas payer les frais funéraires. Ce n’est pas clair en lisant le roman puisque le nouveau veuf désire couvrir de fleurs la tombe de sa femme. C’est à ne rien y comprendre. On dirait une œuvre d’outre-tombe écrite pour les adeptes de l’onirisme.

Les amateurs du genre y trouveront peut-être leur compte. À moins que le sens du roman m’ait échappé, il me semble peu pertinent de l’avoir publié. Il faut dire que l’éditeur se spécialise dans le genre flyé (hors normes). Mazzieri est le patronyme de Sylvie Ouellette comme auteure.