Belgiques
de Vincent Engel

critiqué par Catinus, le 2 mai 2018
(Liège - 73 ans)


La note:  étoiles
Ce n'est pas triste
Vision futuriste et farfelue de la Belgique de 2025 à 2039. Avec comme personnages délirants : Elio, Bart Van Waffel, Joëlle, Laurette, Amélie, Arno, Axelle Red, Julos Beaucarne, Charles de Wavre, Philippe, Albert, Luce Bouquin, Pierre Mertens, le prince Laurent, etc.,etc.
Ce court roman est agrémenté de 17 planches signées par le dessinateur Ben Cuvelier.
Ce n’est pas triste !

Extraits :

- Dans la gaufre, rien n’était simple : celle de Bruxelles se vendait surtout à Ostende, et celle de Liège à Bruxelles. Bart, qui ne manquait jamais d’inspiration, avait inventé «la « Gauf’ du Sut’ ousk’on met du suc », une pâte aussi épaisse que la liégeoise mais la forme d’une bruxelloise, avec des éclats de chocolat très noir pour rappeler le charbon.

- Quand il se regardait dans la glace, le matin, il se demandait souvent comment il se faisait qu’il n’en avait que deux - il passait discrètement la main sur son entrejambe pour vérifier que ces deux-là n’avaient pas disparu pendant la nuit -, alors qu’il était aussi brillant et chanceux.

- D’abord, l’aéroport de Zaventem était un cadeau laissé par l’occupant nazi, qu’il avait utilisé pour attaquer l’aviation alliée. Cela n’empêchait évidemment pas British Airways d’y développer ses activités, pas plus que la Lufthansa. Seule la Sabena y avait été détruite par une attaque de l’aviation suisse.