Le Cap des vivants
de Anne-France Larivière

critiqué par Ddh, le 30 mars 2018
(Mouscron - 82 ans)


La note:  étoiles
Problèmes d'aujourd'hui
Le Cap avec majuscule fait penser aux caps de la Côte d'Opale, Gris Nez et Blanc Nez ; l'auteur en suggère le lecteur sans jamais citer les lieux. Les vivants forment un agglomérat de ces hommes qui représentent toutes les couches de notre société actuelle.
Pierre, marin et amoureux de la mer, pratique la pêche et pilote les bateaux vers le port. Son fils Gabriel aime aussi la mer mais ne peut la pratiquer ; psychologue de profession, il parcourt les falaises de la Côte d'Opale pour éviter les chutes volontaires des candidats au suicide. C'est là qu'il rencontre Max, un ancien copain, chef de bande de petits truands, qui est au bout du rouleau après une vie mouvementée où le luxe est le pain quotidien. Actuellement, qui dit Côte d'Opale pense aussi émigrés... Aïssa et son fils.
Ce roman touche le lecteur par une fine étude des sentiments de chaque personnage. Les grands problèmes actuels sont évoqués par une touche plus intime des individus. La trame du roman se développe au gré de faits nouveaux qui modifient la vie des intervenants. Petit bémol : dommage que l'auteur ne semble pas maîtriser vraiment l'orthographe des participes passés employés avec l'auxiliaire avoir !