Sans nouvelles de Gurb
de Eduardo Mendoza

critiqué par Manu55, le 26 mai 2004
(João Pessoa - 51 ans)


La note:  étoiles
20h30. Sans nouvelles de Gurb
Deux extra terrestres débarquent sur terre, non loin de Barcelone, pour étudier les humains. Le premier, Gurb, part en explorateur, en prenant l'apparence de Madonna.

Le livre est le journal du second extra terrestre, qui, sans nouvelles de Gurb, se matérialise à son tour en humain et part à sa recherche.

Toujours sans nouvelles de Gurb, mais bien incapable de manoeuvrer son vaisseau seul, il va devoir découvrir et s'adapter à la vie humaine moderne et urbaine. Il consignera dans son journal tous les événements auquels il sera confronté.

« 8h00. Je me matérialise à l'endroit dénommé carrefour Diagonale-Paseo de Gracia. Je suis écrasé par l'autobus n°17 Barcelona-Vall d'Hebron. Je dois récupérer ma tête qui est allée rouler à la suite de la collision. Opération malaisée du fait de l'affluence des véhicules. »

Ce petit livre décrit notre société urbaine contemporaine. Bien drôle et sans prétention, il fait passer au lecteur un bon moment.
"Lettres" gurbiennes... 4 étoiles

quoiqu'il s'agisse plutôt d'un journal de bord, un journal extrêmement détaillé... à la lecture aisée... un petit moment de lecture pour un court roman qui nous narre la découverte de notre monde par un être venu d'ailleurs... c'est un peu le côté lettres persanes... une petite critique de notre société... de certains aspects de notre mode de vie... mais de manière très légère... et en fait assez attendu, sans réelle originalité... le tout avec quelques touches d'humour qui, je dois l'avouer, m'ont parfois fait sourire mais bien peu... un côté répétitif... et au fil du peu de pages, un certain désintérêt dans une narration sans surprise... une fin si prévisible...
Plus dense, je n'aurai pas fini ce livre...

Deinos - - 62 ans - 29 juillet 2014


Petit roman 6 étoiles

bien sympathique dont certains situations loufoques sont assez désopilantes. Après, c'est vite lu, parfois un peu lourd, et un peu vieilli dans le ton et les références. Mais ça ne fait pas de mal !!

Cecezi - Bourg-en-Bresse - 44 ans - 5 septembre 2013


Sacrée farce !! 6 étoiles

Deux extra-terrestres débarquent sur la terre. L’un deux, Gurb, part l’explorer sous les traits de Madonna. Quelques heures plus tard, l’autre, sans nouvelles de Gurb, décide de partir à sa recherche.
Surprenantes et complètement décalées, les trente premières pages sont très drôles. Mais le livre, mince (cent vingt pages) est écrit avec un lance-pierre. Les vannes sont souvent lourdes. Et le comique de répétition est trop… répétitif (pfff) !!
Trois étoiles quand même car rien ne vaut une bonne partie de rigolade.

Ravenbac - Reims - 59 ans - 16 août 2011


Mais ou et donc or ni Gurb 9 étoiles

Un style agréable, un ton amusant, des personnges hauts en couleur et une histoire originale voilà ce que l'on peut dire de "Sans nouvelles de Gurb" d'Eduardo Mendoza, un livre que j'ai lu avec plaisir. Une lecture recommandée aux amateurs d'humour loufoque.

UKR 1291 - - 28 ans - 8 juillet 2011


16h08 lecture terminée. 8 étoiles

Un roman drôle, un humour au delà de l'absurde, un délire de 170 pages. Une bonne petite lecture que cette histoire d'extraterrestres en mission sur la terre. On y retrouve même Gilbert Bécaud en tortue ninja... si si je vous assure. Alors "sans nouvelles de Gurb" je prendrais de mon côté des nouvelles de cet auteur dont j'ai hâte de lire les autres romans.

Lynch - Perpignan - 48 ans - 16 janvier 2011


ces philosophes extraterrestres ...! 6 étoiles

C'est un livre très drôle qui traite des absurdités de notre vie quotidienne. Beaucoup d'humour, de quiproquos, et en toile de fond une critique bon enfant de notre société.

Bishop - - 53 ans - 24 octobre 2010


« combien vaudront trois poires en l’an 3628 ? » 9 étoiles

« Solution : 98736543215721567 pesetas. Les êtres humains n’ont pas appris à introduire le facteur temps dans leurs opérations arithmétiques. De toute manière[...] ça n’a aucun intérêt, car avant l’an 2000 les Banques centrales auront abandonné l’étalon or et l’auront remplacé par le chocolat Elgorriaga sous trois formes : au lait, extra-noir et aux noisettes. »

Le prix de ce bouquin devrait être remboursé par la Sécu. Deux heures de lecture-rire-aux-éclats, c’est mieux que six séances de massage. Quoique ... à vous de voir. Bon, parfois les vannes sont du niveau Beigbeder ayant fumé la moquette, mais on va pas faire la fine bouche.

Béatrice - Paris - - ans - 4 août 2008


Mais où est Gurb.... 8 étoiles

J'ai adoré et ri, ri, ri.....
Le livre est rapide, facile, efficace.... L'humour est décapant... Les lettres persannes de Montesquieu résumées et rajeunies.... J'ai trouvé ce livre lisible à 2 niveaux, soit on rit; soit on rit aussi, mais en plus.... on réfléchit à notre société, ses valeurs, ses excès....

Allegra - Huy - 52 ans - 28 février 2007


Recherche extraterrestre « désopilément » 7 étoiles

Cette histoire d’extraterrestres qui débarquent dans le Barcelone des années 90 est désopilante en même temps qu’elle permet à son auteur de jeter un regard critique sur celle ville qu’il retrouva après avoir vécu aux Etats-Unis. Un auteur qui affirme être « plutôt de nature mélancolique » et cacher « sa tendance profonde sous la farce et le burlesque."

Rire garanti quand l’extraterrestre désœuvré qui rend compte de ses agissements note minute par minute des actions que leur systématisme voue à l’échec.
Par exemple :
« 8h.01 Ecrasé par une Opel Corsa.
8h.02 Ecrasé par une camionnette de livraison.
8h.03 Ecrasé par un taxi.
8h.04 Je récupère ma tête et je la lave à une fontaine publique située à quelques mètres du lieu de la collision . J’en profite pour analyser la composition de l’eau locale: hydrogène, oxygène et caca. »

J’ai eu l’impression que l’auteur, au bout d’une centaine de pages, ne sachant plus bien quoi faire de sa créature, a expédié le récit en lui donnant une fin ouverte propre à laisser au lecteur le soin d’imaginer la suite.
Pour sûr qu’Eduardo Mendoza a employé ce type de personnage décalé à de meilleures et plus substantielles fins.

Kinbote - Jumet - 65 ans - 22 août 2005


Sans Nouvelles de Gurb :D 10 étoiles

Ce livre, absurde et très ironique, raconte les mésaventures d'un extraterrestre catapulté à Barcelone. Le livre est en fait son journal, où il note fidèlement, jour après jour, la cascade de gaffes et d'expériences bizarres qui lui arrivent alors qu'il tente de retrouver son copilote, Gurb.

Loin de comprendre l'éthique, le fonctionnement de son nouveau corps ( il se métamorphose en humain pour passer inaperçu) ou de son vélo, la valeur de l'argent et d'un bon nombre d'autres choses qui nous paraissent évidentes, cet olibrius crée des quiproquos et se retrouve dans de drôles de situations...

Un livre qui fait rire à gorge déployée!!! Bien sûr, si comme moi vous le lisez dans les transports publics, vous vous sentirez un peu comme un… extraterrestre.


Extraits

"21h30 Ca suffit comme ça. Impossible de faire un pas de plus. Ma détérioration physique est considérable. J'ai perdu un bras, une jambe et les deux oreilles, et ma langue pend tellement que j'ai dû me l'attacher à la ceinture car elle m'avait fait avaler quatre crottes de chien et un nombre indéterminé de mégots." (Sans nouvelles de Gurb, p.15)

"Les êtres humains ont un système conceptuel tellement primitif qu'ils doivent lire les journaux pour être au courant de ce qui se passe. Ils ne savent pas qu'un simple oeuf de poule contient davantage d'informations que toute la presse qui est publiée dans le pays. Et autrement dignes de foi. Dans les oeufs que l'on vient de me donner, et malgré l'huile dans laquelle ils baignent, je lis les cours de la Bourse, un sondage d'opinion sur l'honnêteté des hommes politiques (70% des poules croient que les hommes politiques sont honnêtes) et les résultats des matchs de basket qui seront disputés la veille." (Sans nouvelles de Gurb, p.24)

"21h30 Dans un endroit voisin de l'hôtel je commande et j'ingère un hamburger. C'est un conglomérat de particules provenant de divers animaux. Une analyse sommaire me permet de reconnaître le boeuf, l'âne, le dromadaire (à une et à deux bosses), l'éléphant (d'Afrique et d'Asie), le mandrill, le gnou et la baleine à spermateci. J'y trouve aussi, pour un pourcentage moins important, des taons et des libellules, une demi-raquette de badminton, deux boulons, du bouchon et du gravier. J'arrose mon repas d'une grande bouteille de Zumifot."
(Sans nouvelles de Gurb, p.36-37)

Source des extraits: l'excellente page sur ce livre http://restode.cfwb.be/francais/_ARTS/…

Aktiana - - 39 ans - 13 mars 2005