Cox ou la course du temps
de Christoph Ransmayr

critiqué par Pacmann, le 27 mars 2018
(Tamise - 59 ans)


La note:  étoiles
L'horloger et l'empereur
Alister Cox est un horloger anglais qui, à l’invitation de l’empereur de Chine, est censé réaliser une série d’instruments capables de mesurer voire de maîtriser la course du temps.

La recherche de la confrontation entre deux mondes, entre deux cultures, on a déjà vu cela ailleurs et en beaucoup mieux. Je pense par exemple à Maxence Fermine qui, lui, est capable d’accrocher le lecteur dans ce genre de récit et cela sans sombrer dans l’ennui des descriptions et des détours interminables dont on ne retire pas grand-chose.

Placé en tête de gondole dans beaucoup de librairies, ce roman de l’auteur à succès qu’est Christoph Ransmayr ne m’est pas apparu comme une œuvre méritant d’être édifiée au panthéon de la littérature des livres inoubliables.

Un texte composé de phrases d’une demi-page peuplée d’épithètes et où l'auteur abuse d’un style ampoulé qui semble être un objectif en lui-même.

Le récit est lent, peu attirant et il privilégie le style par rapport à un récit qui en fin de compte manque d’intérêt.

Un auteur peut-être à revoir, mais ici c’est trop d’efforts et d'investissement pour un lecteur qui risque de laisser tomber assez vite.