Juste avant après: Journal 2017
de Renaud Camus

critiqué par Vince92, le 5 mars 2018
(Zürich - 47 ans)


La note:  étoiles
Une année très politique
Année électorale oblige, Renaud Camus, en cette année 2017 a fait feu de tout bois pour faire passer ses idées politiques dans l'opinion. Plaçant au premier chef le combat contre la submersion migratoire, l'écrivain s'est même présenté aux élections (sans toutefois pouvoir réunir les 500 signatures, il n'en a obtenu qu'une...). Le titre de ce journal 2017 est assez énigmatique et souligne le caractère imminent de la fin de la civilisation occidentale telle que se la figure Renaud Camus: Le petit remplacement comme prélude au grand remplacement vont altérer de façon profonde et significative notre monde. Nous nous trouvons au point de basculement (juste avant après).
Or, ces dernières élections ont vu la victoire du pire candidat: mondialiste affirmé, le nouveau président ne va faire que précipiter le dénouement que prévoit l'écrivain de son château de Plieux. Le petit remplacement donc (comprendre le remplacement d'une culture issue de l'aristocratie des moeurs à une culture petite bourgeoise, la culture du parvenu, qui met au même point la grande musique et la variété par exemple) pave la voie au Grand remplacement, la substitution ethnique et donc culturelle des Européens blancs en Europe par des populations massivement arrivées d'Afrique. Voilà l'essentiel des préoccupations développées dans ce journal.

Le reste des entrées du Journal de l'ami Camus se répartit entre les considérations philosophiques et artistiques générées lors de ses quelques voyages à Paris et en province. Le tout, lu au jour le jour sur le site internet de l'auteur avant que le volume ne paraisse "physiquement" est toujours pertinent, agréable à lire et constitue une récréation toujours attendue avec un esprit peut-être démodé mais qu'on a plaisir à retrouver.