Les fruits du paradis
de Maït Foulkes

critiqué par Fanou03, le 10 février 2018
(* - 49 ans)


La note:  étoiles
L'odeur de la papaye verte
Pour qui eût encore un doute, cette « petite encyclopédie » confirme la place de choix du continent asiatique dans la production des fruits de la planète, qualitativement comme quantitativement ! Le livre de Maït Foulkes égraine, comme une poésie gourmande, des noms connus (avocat, banane, ananas...) et aussi beaucoup moins connus (durian, jambose...) de ce qui peut se trouver, en matière de fruit, sur les étals des marchés de Bangkok ou de Colombo. C’est donc un beau voyage plein de douceur que nous propose ces Fruits du paradis : l’ouvrage alterne paragraphe descriptif, anecdotes, extrait de carnet de voyage, proverbes locaux, et surtout de nombreuses recettes exotiques et alléchantes (Ah ! Les longanes farcis de graine de lotus !). C’est dire si cette lecture est aussi dépaysante qu’instructive !

Le reproche que l’on pourrait faire à l’ouvrage est quand même l’absence d’illustration, ce qui est bien dommage ma foi (sauf sur la couverture, mais pour le coup le nom du fruit représenté n’est pas précisé !) : il faudra donc vous munir de votre imagination, d’un bon vieux dictionnaire ou de votre moteur de recherche préféré pour mettre un « visage » sur certains de ces fruits qu’on ne mange pas tous les jours dans nos assiettes européennes !