L'Etalon Noir
de Walter Farley

critiqué par Folfaerie, le 21 mai 2004
( - 56 ans)


La note:  étoiles
un classique de la littérature jeunesse
Je profite de cette belle réédition pour rappeler à la mémoire des parents ou adolescents l'existence de cette excellente série liée à l'univers des chevaux de course, créée par l'auteur américain Walter Farley (1915-1989). Ce passionné de chevaux (et d'autres animaux), lui-même cavalier et adepte du dressage de haute école, a écrit sa première histoire de l'Etalon noir en 1941 obtenant un succès immédiat. A la demande des lecteurs, un second volume suivra, qui sortira après la seconde guerre mondiale et l'Etalon noir et son jockey Alec Ramsay, en 21 livres, gagneront sans peine la sympathie du public à travers le monde, sympathie encore très vivace aujourd'hui, surtout en France où le succès de la série ne s'est jamais démenti.

Les histoires sont toujours plaisantes, très bien écrites et prônant des valeurs telles que l'amitié, le courage, la générosité, l'idéal pour des enfants à partir de 10 ans. Pour ma part, ma passion des chevaux remontant à mon enfance, c'était avec bonheur que je dévorais la série complète et j'ai précieusement conservé tous mes exemplaires de la bibliothèque verte dont je ne me séparerai pour rien au monde.

Je disais plus haut que ce roman était très bien écrit, cela devrait constituer un atout pour les parents qui ne savent pas toujours que faire lire à leur progéniture. Ce livre m'avait réconciliée avec l'emploi du passé simple et surtout, m'avait permis d'acquérir un vocabulaire hippique étendu, faisant l'étonnement de mon institutrice qui se demandait où j'allais pêcher ces mots peu habituels dont je truffais mes rédactions ;-)

De quoi susciter, peut-être, des vocations chez les jeunes lecteurs qui auront envie de mieux connaitre les chevaux après cette lecture.
"Debout Alex; Black attends !!" 9 étoiles

Un étalon qui ne saillit pas; c'est regrettable comme un jour sans pain et en même temps un peu triste comme chacun sait. Or là, c'est normal puisque Black a été kidnappé dans son box après avoir été sauvé des eaux, les méchants ne veulent pas qu'il gagne et font tout pour l'évincer afin de pouvoir ensuite placer leurs propres montures dans le turf !

Un bon roman que j'ai beaucoup aimé lire un peu plus jeune. Je me rappelle avoir passé un excellent moment et m'être comparé à cet Alex que je considérais comme un copain éventuel. Et si certains passages sont quasi-cinématographiques on se croirait dans le flot de l'action; quelques autres sont d'ailleurs presque dantesques, comme celui de l'incendie du haras dont s'échappe le magnifique Black, de plus en le lisant on sent presque l'écume et cette odeur violente du cheval comme après un grand galop à tout crin. Bref, on peut dire qu'ils donnent envie de gagner... Pour tous ceux qui n'ont jamais eu la chance de monter des chevaux à pedigree - plutôt différents du simple et effectif canasson dopé, sans compter les rares et précieux éléments à propos du monde du dressage et de l'aspect sportif de l'oeuvre, ce récit est indispensable enfin les livres éducatifs pas mièvres ou simplement idiots sont si rares. Merci à toi Walter Farley.

Antihuman - Paris - 41 ans - 15 octobre 2012


c'était une bonne histoire 9 étoiles

j'ai bien aimé l'histoire c’était simple mais très émouvant

La-lectrice-en-chef - - 27 ans - 4 janvier 2012


cheval quand tu nous tiens... 9 étoiles

Il y en a eu et il y en aura d'autres des histoires de chevaux... mais celle-ci a un brin de je-ne-sais-quoi qui la rend sublime. Peut-être est-ce la tendre amitié qui va lier le cheval et l'Homme, peut-être est-ce juste le cheval et son côté sauvage, peut-être est-ce juste l'Homme et sa gratitude, sa reconnaissance, son amour, peut-être est-ce juste un tout qui rend ce livre superbe.
Ah, cheval,cheval, quand tu nous tiens !

Béa - livry-gargan - 30 ans - 10 juillet 2007


Un peu décevant mais sauvage 6 étoiles

Une histoire un brin démodée: un jeune homme sauvé d'un naufrage par un fougueux étalon avec lequel il se noue d'amitié.
Donc, un peu vieillot mais sympa: belles images, même si la nouvelle édition a un peu surenchéri le papier!

Elyria - - 33 ans - 29 mars 2006