On ne parle jamais de Dieu à la maison
de Ariane Gardel

critiqué par Clarabel, le 18 mai 2004
( - 48 ans)


La note:  étoiles
Album photo
Ce premier livre écrit par Ariane Gardel ne ressemble en rien à un roman, c'est juste un album de souvenirs, un album d'images et des instantanés pris sur le vif pour conter l'enfance et l'adolescence de la narratrice. Des jolis moments de vacances et de périodes scolaires, des bouts de phrases les unes après les autres comme pour vider son sac. Entre les lignes, le douloureux souvenir de la maladie de sa mère et de sa mort. Bref, on retrouve dans ce patchwork quelques instants volés qui seront retraités dans les très beaux romans comme "Je préfère la comédie". Ariane Gardel s'offre un livre en guise de thérapie, elle écrit très bien. Ces petits bouts de rien se lisent comme un catalogue, c'est surtout plaisant pour avoir lu les deux derniers romans de l'auteur. Ce premier livre annonçait juste la naissance d'un auteur au talent prometteur.