Une fois dans ma vie
de Gilles Legardinier

critiqué par Coper, le 22 décembre 2017
( - 41 ans)


La note:  étoiles
Un peu déçu
Présentation :
"Trois femmes, trois âges, trois amies que les hasards de l'existence et les épreuves ont rapprochées dans un lieu comme aucun autre. Trois façons d'aimer. Aucune ne semble conduire au bonheur. Séparément, elles sont perdues. Ensemble, elles ont une chance. Accrochées à leurs espoirs face aux tempêtes que leur réserve le destin, avec l'énergie et l'imagination propres à celles qui veulent s'en sortir, elles vont tenter le tout pour le tout. Personne ne dit que ça ne fera pas de dégâts... Fidèle à son humanité et à son humour, grâce à son regard unique fait de sensibilité et d'un exceptionnel sens de l'observation de la nature humaine, Gilles Legardinier nous entraîne cette fois au cœur d'une troupe réjouissante, à la croisée des chemins."


Un peu déçu par ce livre. J'aime bien habituellement quand Legardinier se met dans la peau des femmes mais je trouve que ce roman tire en longueurs...
Des descriptions lourdes du théâtre et de la pièce finale... qui n'apportent rien au récit et sont finalement assez plates (ça ne m'a pas donné envie de voir la pièce en question (si elle existait) ! J'ai "sauté" de nombreux paragraphes...
Quelques interrogations qui apparaissent au début et tout au long du récit ne sont pas résolues in fine...
Dommage, il y a des passages assez drôles mais trop peu.
boulevard du théâtre 10 étoiles

Eugénie, la soixantaine approchante, a un coup de blues, un vrai. Grimpée sur le toit du théâtre à l’ancienne où elle est ouvreuse, profitant comme à son accoutumée de l’air pur de la ville, elle s’apprête à faire le grand saut. Pourtant elle se ravise, pensant qu’elle pourrait retarder ce moment et en profiter pour, une fois dans sa vie, faire le bonheur autour d’elle au lieu de l’attendre. Les débuts vont être balbutiants mais elle va vite trouver ses marques et faire de ce théâtre boulevardier, menacé de fermeture, un lieu d’exception. S’ensuivent des événements aussi inattendus et cocasses les uns que les autres, Eugénie s’ingéniant à retourner comme un gant le destin funeste de ses deux amies Céleste et Juliette tout en se voyant portée au pinacle par une troupe en pleine effervescence. On y apprend beaucoup de choses sur ce qui se passe en coulisses, les jalousies et chausse-trappes du monde des acteurs, ces êtres dont la sensibilité à fleur de peau semble indispensable à la pratique de leur art. Avec en prime l’humour espiègle dont est coutumier l’auteur…

Jfp - La Selle en Hermoy (Loiret) - 76 ans - 19 décembre 2021


Avant-dernière séance 7 étoiles

Eugénie a 60 ans et tout pour être heureuse. De beaux enfants élevés, un gentil mari, le travail qu’elle voulait avoir, mais un sentiment d’inachevé, de vacuité la hante.
Céline a la quarantaine, un garçon de 12 ans, un boulot prenant dans une société d’assurances, des soucis d’argent depuis que son ex ne lui verse plus de pension alimentaire.
Juliette, la plus jeune des trois, n’a pas 20 ans, pas d’enfants, pas de mari, quand elle tombe amoureuse de son garagiste qui ne s’aperçoit de rien.
Les trois amies ont en commun l’amour du théâtre.

Un roman bien long à démarrer, un peu lent, auquel je trouvais peu d’intérêt malgré l’incroyable justesse du portrait de la sexagénaire !
"On ne peut pas prendre tous les chemins. Donner son avis quand on a 20 ans, c’est facile. On a des idées arrêtées sur tout, on juge vite, on croit savoir et on n’hésite pas à le dire. Ensuite, avec le temps, il faut avoir la force de ne pas renoncer à ses convictions, ne pas céder à la facilité ou au bordel ambiant."
Arrivent (enfin ! ) les habituelles scènes cocasses, les enchaînements drôles de ces gens banals pour qui rien n’arrive comme ils l’avaient prévu.
Reviennent les blagues, les sourires et même quelques éclats de rire. (Ah , la lose du chausse-pied dans un magasin de tongs…)
Et une fois de plus, nous voilà embarqués dans une aventure menée par une sexagénaire plus vraie que nature, où on retrouve le plaisir du burlesque, du cocasse, la tendresse de l’amitié, des relations humaines. C’est tout ça Gilles Legardinier, et moi, j’aime bien.

Marvic - Normandie - 66 ans - 19 juillet 2018