Aucun été n'est éternel
de Georges-Olivier Châteaureynaud

critiqué par Ddh, le 13 décembre 2017
(Mouscron - 82 ans)


La note:  étoiles
drogue et désenchantement
L'été, les vacances, l'évasion... un moment privilégié mais compté !
Aymon, avant d'entrer à l'université selon les désirs de ses parents, veut vivre un été de liberté, loin de Paris ; d'autant que Rochelle et Eudes, ses géniteurs, sont éloignés de ses aspirations personnelles ! Son père est pratiquement à l'agonie et sa mère désapprouve évidemment ses velléités de vacances. Il fuit et se retrouve à Athènes avec sa copine Cécile. Là, il n'y est pas en touriste mais il se joint à une bande de jeunes au portefeuille bien garni, drogués avec, comme héros et héraut, un chanteur avec sa guitare. Ils ont la protection de dealers ; ce qui finit par un départ à Tanger, une fuite à Londres pour y mener pareille vie de bohème.
Ce mois d'août est bien rempli mais de quelles occupations ! Les joints, le cannabis, la cocaïne et les chanteurs rocks and blues. Il s'en dégage, pour le lecteur, une morosité peu encline à l'enthousiasme ! Toutefois, les qualités de l'auteur retiennent l'attention par les regains d'intérêt au fil des chapitres.