Le palais des ombres
de Maxence Fermine

critiqué par Pacmann, le 11 décembre 2017
(Tamise - 59 ans)


La note:  étoiles
Une maison, un manuscrit, une vie
Maxence Fermine qui écrit un livre par an reste une valeur sûre pour le lecteur en quête de romans à la fois faciles et d’une bonne qualité littéraire. Dans « Le Palais des Ombres », on retrouve le bon niveau habituel, une histoire captivante, et un nouvel univers.

L’auteur qui d’habitude balade les lecteurs aux quatre coins du monde ou dans l’histoire contemporaine de la vieille Europe, reste ici dans un Paris du début des années soixante. L’histoire tourne autour d’une maison hantée située à proximité immédiate du cimetière du Père Lachaise. C’est sans aucun doute un des grands mérites de cet auteur, soit celui d’avoir cette capacité de variation et l’imagination débordante.

Le récit :
Nathan Thanner, jeune orphelin de mère et fils d’un écrivain à succès, hérite suite au suicide d’Hugo Thanner, de la demeure d’un père qu’il n’a plus vu depuis des années. Cette succession est assortie de conditions pour pouvoir garder cette maison, dont celle de retrouver un manuscrit pour lequel l’éditeur du défunt avait payé une avance conséquente il y a plusieurs années. Commence alors une quête avec un parcours où on entend les portes grincer, où on ne compte plus des clés qui ouvrent ou n’ouvrent pas d’autres portes et où défilent des personnages tout droit sortis du bal des vampires.

Déçu sur certains aspects de ce roman ? Tout de même un peu car j’ai l’impression que l’auteur flirte avec un style pour adolescent par son côté presque trop facile et par ses enchaînements d’une grande logique bridant les surprises.

A d’autres moments, je me suis aussi demandé s’il ne s’inspirait pas, en édulcorant et simplifiant, du livre de Carlos Ruiz Zafon « Le Jeu de l’Ange » où on évoque aussi longuement une villa mystérieuse et la mission diabolique liée à la rédaction d’un livre.

Est-ce que Maxence Fermine serait-il sur le point de tomber en panne d’inspiration ?
Captivant 9 étoiles

Je ne vais pas réécrire ce qui a été déjà bien résumé par d'autres. Simplement, j'ai été captivée par ce roman.
J’ai trouvé le dénouement un peu long dans ses explications, ce qui fait retomber un peu le soufflé, mais sinon, ce livre est impossible à lâcher uns fois entamé. La maison et ses mystères exercent son emprise sur le lecteur fasciné.

Pascale Ew. - - 56 ans - 15 janvier 2020


bof 6 étoiles

Bonjour les lecteurs ...
1° livre que je lis de cet auteur.
"Page turner " qui, comme son nom l'indique , se lit très rapidement mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.
L'histoire se passe dans les années 60, Nathan est un jeune homme solitaire qui fabrique des marionnettes.
Un jour il reçoit une lettre lui annonçant la mort de son père , écrivain reconnu, avec lequel il n'a plus de contact depuis des années.
Pour bénéficier de l'héritage et de la maison paternelle, Nathan devra accepter plusieurs conditions: garder cette maison 10 ans et retrouver le dernier manuscrit promis à un éditeur.
Nathan va être obliger de faire un retour dans le passé et essayer d'en savoir un peu plus sur ce père inconnu.
Certes, la lecture est agréable et on se prend au jeu de connaître le secret du " Palais des ombres", mais j'ai trouvé cette histoire cousue de fil blanc et n'en suis pas du tout sortie effrayée comme suggéré par le 4° de couverture.
On nous annonçait terreur, énigmes et rebondissements, je suis restée sur ma faim!
Ce livre serait à classer en littérature "jeunesse" à mon avis , où il trouverait certainement des lecteurs plus enthousiastes que moi .

Faby de Caparica - - 62 ans - 22 avril 2018