Le goût du piano
de Auteur inconnu

critiqué par Veneziano, le 14 octobre 2017
(Paris - 46 ans)


La note:  étoiles
Les écrits sur un instrument supposé sensuel
Le piano, depuis sa création, passe pour un instrument sensuel, tant dans ses sonorités que dans son mode d'utilisation. Il en ressort qu'il obtient une force d'évocations qui éveille des désirs, accompagne joie, tristesse et mélancolie dans les relations amoureuses et sociales plus largement. La technicité, l'étendue de sa tessiture, des notes qui peuvent y être jouées, accentuent ces caractères.
Cette représentation, presque fantasmagorique, explique que cet instrument soit présent de manière assez forte dans la littérature. Ainsi Marcel Proust, Françoise Sagan, Boris Vian, Marguerite Duras, Jane Austen, notamment, parmi d'assez nombreux grands auteurs, sont invités à décliner ce thème visiblement inspirant. Les grands compositeurs viennent ajouter leur mot d'expert, comme Hector Berlioz, Franz Liszt, François Couperin.

Ce petit livre donne un climat, retranscrit de manières multiples et diverses, ce qui permet de considérer la manière dont le piano est perçu et les effets qu'il crée. Cela fait réfléchir sur la musique en général, sur la musique de film et l'idée de sensualité de manière plus particulière. C'est intéressant et instructif.