FullMetal Alchemist Vol.22
de Hiromu Arakawa

critiqué par Fanou03, le 27 septembre 2017
(* - 48 ans)


La note:  étoiles
Guérilla urbaine
Pride a fait grandir encore ses pouvoirs en phagocytant Glutony, un autre des homonculus. Autant dire que Edward, confronté à ce monstre, a beaucoup à faire ! Fort heureusement, Hohenheim, le père d’Edward, vient prêter donner un coup de main - plus que bienvenu - à son rejeton. Pendant ce temps, le colonel Mustang d'une part et les troupes de Briggs d'autre part investissent Amestrys.

Le vingt-deuxième épisode de Full Metal Alchemist commence par l’affrontement qui oppose Edward à Pride, aussi redoutable que méchant. Hiromu Arakawa confirme par ce long passage qu’elle est aussi à l’aise graphiquement dans les combats quand dans les scènes plus intimistes. Le retour de nombreux personnages secondaires mais auxquels on est fortement attaché fait également chaud au cœur mais nous fait dire que ça y est, on rentre vraiment dans la lutte finale contre le Mal ! A travers les combats de rue qui se déroulent dans Amestrys, véritable guérilla urbaine, les forces armées se retrouvent fortement impliquées dans cet opus, plus peut-être encore que dans les autres. Difficile de dire, à la lecture de cet épisode, si Full Metal Alchemist fait l'apologie de l'armée ou au contraire est anti-militariste. En tout cas le manga pose la question du rôle de l’armée, et ici en particulier sa recherche (peut-être vaine) de rédemption en essayant de renverser ceux qu’elle a servi.
L'ultime assaut. 10 étoiles

Pendant que Edward et les siens continuent de faire face à Pride, Mustang et son équipe lancent une offensive décisive contre Central. Un volume tout simplement renversant, rempli d'action que ce soit par le biais du combat toujours aussi inspiré contre Pride, ou encore l'assaut de Mustang et de ses équipiers (magnifique deuxième chapitre, une merveille de mise en scène), sans oublier l'infiltration dans le repaire des homonculus... C'est bien simple, on a pas le temps de souffler, le rythme est incroyable, les scène cultes et les coups de théâtre s'enchaînent merveilleusement, tous les personnages sont mobilisés, c'est vraiment du grand art.

Sotelo - Sèvres - 41 ans - 21 février 2020