Bird et le mage Chô
de Annie Préaux

critiqué par Ddh, le 27 septembre 2017
(Mouscron - 82 ans)


La note:  étoiles
Chômage et terrorisme
Bird, l'oiseau, un héros de roman et le mage Chô, verlan de chômage. La création artistique littéraire et le chômage : deux réalités mises à la une et qui ne laissent pas indifférent le lecteur.
La romaniste Annie Préaux a été professeur de morale pendant 30 ans. Elle s'intéresse aux arts plastiques, à la philosophie, au théâtre et à la littérature ; elle anime des ateliers d'écriture.
Sandrine vient d'être licenciée de son emploi d'agente commerciale et, suite à une consommation abusive d'alcool, elle erre, la nuit, et se retrouve, mi inconsciente, chez Jean-Marc. Professeur de profession, il est plutôt mal car il est en arrêt : une altercation entre lui-même et un élève qui ne voulait pas respecter la minute de silence suite à un attentat terroriste ; celui-ci l'agressa physiquement. Conséquence : un arrêt de travail et la frousse de reprendre l'enseignement. Il faut se reconstruire, tant pour Sandrine que pour Jean-Marc. Leur entourage peut-il les aider ? Ou la philosophie ?
Annie Préaux traite avec beaucoup de tact ce qui empoisonne le quotidien de bon nombre de personnes : le chômage et le terrorisme.