Ami, entends-tu...
de Joseph Kessel

critiqué par Killeur.extreme, le 7 décembre 2024
(Genève - 43 ans)


La note:  étoiles
Les souvenirs d’un (vrai) aventurier
Quatrième de couverture
Au soir d'une vie pour le moins mouvementée, Joseph Kessel se confie une dernière fois à un jeune ami journaliste, Jean-Marie Baron. Cet ultime témoignage est un festival d'aventures et d'anecdotes, avec les premiers pas rocambolesques dans le journalisme, les voyages durant l'entre-deux-guerres. Débordant d'énergie, passant d'un milieu à l'autre, Kessel côtoie les grandes figures de Paris, de Hollywood, ou d'ailleurs, et termine ses nuits dans les cabarets russes, avec guitare et vodka. Mais bientôt survient la guerre. C'est l'exil - plein de risques -, l'arrivée à Londres, l'intégration dans les forces gaullistes, les faits d'armes, le Chant des partisans... Flamboyant, généreux, attentif aux marginaux, sensible aux misérables, Kessel nous tend la main et donne, à sa manière, une leçon d'humanité, une formidable leçon de vie, de liberté et de jouvence, plus opportune que jamais.

Avis: Ce livre est une retranscription d’entretiens que Joseph Kessel a eu pendant les dernières année de sa vie où il raconte ses débuts de journaliste, ses relations avec le Paris nocturne d’avant la seconde guerre mondiale, il fait plusieurs allers retours entre les différentes périodes de sa vie à coup d’anecdotes plus ou moins drôles, comme son arrivée à Londres où il est interrogé pendant des jours pour vérifier qu’il n’est pas un espion. La lecture est agréable et le talent de conteur de Kessel rend la lecture agréable.

Ça peut être un bon livre pour découvrir Kessel puisque ces anecdotes couvrent toute sa vie, mais il faut quand même connaître un minimum sa biographie pour restituer chaque anecdote car il saute souvent entre les époques et il faut être attentif.