L'homme au sang bleu
de Léo Malet

critiqué par Pierrot, le 31 juillet 2017
(Villeurbanne - 72 ans)


La note:  étoiles
Ca cancane à Cannes !
Résumé :
Le 25 juillet 1938, le train dans lequel voyage Nestor Burma arrive en gare de Cannes, et le détective assiste à une fusillade de la bande de Chichi-Fregi. Après cet incident peu banal, Burma se rend prendre ses quartiers à l'Hôtel du Cirque où l'accueille René Leclercq, ancien collaborateur occasionnel de l'agence Fiat Lux, à qui il révèle avoir quitté Paris après réception d'une simple lettre d'appel au secours du comte Pierre de Fabrègues. Mais le lendemain, quand il arrive au domicile de l'aristocrate, il apprend que son client s'est suicidé dans la nuit. Sur place, le commissaire Pellegrini et un inspecteur monégasque de la brigade des jeux apprennent à Burma que Fabrègues, quelques jours auparavant, a été surpris en train de transiger de faux billets aux tables du Casino de Monte-Carlo. L'homme au sang bleu est-il un faux-monnayeur ou un innocent dont on s'est servi pour répandre la fausse monnaie ?

Nestor Burma se fait un sang d’encre pour venir à bout de cet homme au sang bleu. Ayant quitté le Sacré Cœur pour Notre-Dame de bon Voyage, notre privé évite de peu les plombs d’un tireur isolé dans sa chambre d’hôtel échappant du coup d’être rappelé par Saint-Pierre. Malgré ce traquenard et des morts qui s’ensuivent, ce serait mal connaitre notre Tonton Nestor, qui je vous le dis tout net, use aussi bien d’alcool que de sa pipe et de sa comprenette, pour démêler cette embrouille. Car faudrait pas des fois, prendre notre poisson pilote pour un congre.
Distrayant